Se communautariser, c’est en effet permettre la sauvegarde et la transmission de l’essentiel, de ce qui fonde notre spécificité de peuple européen. C’est primordial dans une optique de reconquête, afin que les armes, notamment intellectuelles, ne fassent pas défaut à ceux qui l’entreprendront le moment venu. De même, en cas d’effondrement des structures qui nous encadrent, l’avenir serait tout tracé pour de petites communautés actives et homogènes prêtes à reconstruire une société basée sur des valeurs communes.
C’est également vital dans l’hypothèse où le projet de système globalisé devait malheureusement l’emporter. Après tout, les descendants d’immigrés irlandais ou italiens n’ont pas choisi d’autre voie pour survivre en tant que groupe identifié dans le grand pot commun américain, sans parler d’autres communautés qui ont survécu et prospéré durant des siècles sans territoire défini à occuper.
Certains rétorqueront que la communauté des Français (ou des Européens) de souche est si diverse qu’ils ne se sentent guère d’affinités avec bon nombre d’entre eux. Ils ont raison. Nous ne pouvons pas aujourd’hui constituer une communauté homogène et soudée avec tous nos frères de peuple. Mais ceux qui partagent nos préoccupations sont nombreux et, même s’ils ne s’en rendent pas toujours compte, n’aspirent qu’à retrouver la convivialité et l’unité qui font défaut à nos sociétés éclatées.
Faire le choix conscient du communautarisme, permet individuellement de se sentir rapidement moins isolé, mois fragile dans un environnement devenu difficile. En temps de crise, le fait d’appartenir à un groupe soudé renforce les chances de s’en sortir. Collectivement, c’est un excellent moyen d’attirer vers nous des gens qui, parfois inconsciemment, rejettent l’avenir qu’on leur prépare. Le message passe alors par les actes plus que par la parole et, de fait, l’activisme politicien passe au second plan tout naturellement.
Le combat politique semble se trouver dans une impasse, les mauvaises nouvelles s’accumulent jour après jour mais le besoin de se rencontrer, de se rassembler et d’échanger se développe rapidement parmi nous. C’est du moins l’impression que je retire de mes lectures quotidiennes sur ce blog ainsi que de mes contacts personnels avec bon nombre d’entre vous. Aujourd’hui, nous sommes les parias du système et c’est un honneur.
Tenons notre place jusqu’au bout en faisant tout pour développer nos propres structures, profiter des failles qui subsistent en tirant profit de notre solidarité, de notre imagination et de nos acquis. Soyons ouverts à nos voisins, à l’écoute de nos collègues de travail, formons les petits groupes qui, mis bout à bout, constitueront l’ossature d’une communauté enracinée fière de son histoire et capable de choisir son avenir sans subir les diktats d’un système aux abois.
(Auteur : Roark) Association Des racines et des elfes
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