mardi 30 novembre 2010

Victoires militaires françaises du 30 novembre.

Victoire de Napoléon à Somosierra.
30 novembre 1369
Charles V reprend l'Aquitaine aux Anglais.

30 novembre 1792
Les Français prennent Anvers.

30 novembre 1807
le général Junot s’empare de Lisbonne.

30 novembre 1808
Victoire de Napoléon à Somosierra. 

30 novembre - 2 décembre 1952
Les Français repoussent le vietminh à Narsan.

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

(Auteur : Waterman)

dimanche 28 novembre 2010

Russki Obraz, un combat pour l'identité de la Russie.

Nietzsche à dit: «L’homme est quelque chose qui doit être dépassé». Russki Obraz veut clairement affirmer l’identité Russe sous sa forme ethnique (russki, par opposition à Rossianin). D’abord en nous, puis chez nos proches et apres en tous ceux en qui nous pouvons croire. Par conséquent nous avons besoin d’affirmer un réel esprit Russe (Obraz) pour pouvoir nous réconcilier avec nous mêmes. Nous sommes des radicaux nationaux, traditionnels attaquant les médiocres temps modernes. Nous sommes des barbares préhistoriques armés de technologies post historiques.

Russki Obraz n’est pas un gang, ni une agence de communication ou un parti politique. Nous sommes tout en même temps, mais nos objectifs sont bien plus larges. Russki Obraz est apte à faire face à des problèmes de quelques complexité que cela soit. Nous pouvons démarrer des projets politiques, assurer la protection physique de ressortissants, mener des campagnes médiatiques, défendre les droits des citoyens ou d’organisations commerciales et/ou publiques.

Russki Obraz est un réseau sur toute la Russie et également à l'étranger. Nous connaissons personellement nos ennemis et nos amis et tout le monde peut être approché, partout. Russki Obraz est notre propre opinion de l’histoire Russe. Nous savons quand la guerre civile à réellement commencé et comment l’arrêter. Russki Obraz est une fraternité. Les frères sont mobilisés et toujours prêts à partout défendre l’honneur de Russki Obraz.

Russki Obraz est essentiellement un nouveau type d’organisation. Nous n’avons pas de «leaders» mais des personnes d’autorité. Chacun est responsable de ce pour quoi il est compétent, et répondra de l’efficacité de ses actions. Russki Obraz a des liens politiques avec un grand nombre de structures politiques, publiques, commerciales et médiatiques. Il y en a des plus proches que d’autres, certains sont ouvertement nos amis, d’autres nos simples compagnons de routes, il y en a même qui sont potentiellement nos ennemis mais tous renforcent notre potentiel.

Nous agissons dans un grand nombre de domaines avec un seul but: la Russie et l’esprit Russe. Nous vaincrons ou la Russie n’existera plus.

Rus-obraz.net

samedi 27 novembre 2010

Identité alsacienne, nos racines sont aussi dans le cochon !

L’Office pour la langue et la culture d’Alsace (OLCA), organisme public chargé de promouvoir la vitalité de l’identité régionale, lance une nouvelle campagne d’affichage destinée à familiariser le public non-dialectophone au généreux vocabulaire gastronomique alsacien. Le thème choisi ? La charcuterie. Difficile de faire plus populaire et plus enraciné. Il s’agit d’illustrer l’infinie tradition culinaire du cochon et « d’inciter les Alsaciens à faire leurs emplettes dans la langue régionale ».

La campagne est organisée en partenariat avec la Fédération des bouchers-charcutiers-traiteurs d’Alsace et la Corporation du Bas-Rhin, avec qui l’OLCA a signé, le 9 septembre dernier à Strasbourg, une charte pour la promotion de l’alsacien. Des affichettes seront distribuées gratuitement aux clients des différentes enseignes de cochonnailles partenaires de l’opération ; elles leur permettront de réviser sans peine à la maison les doux vocables alsaciens désignant saucisses, jambons et autre museau persillé. En tant pis pour les esprits chagrins qui soupçonneraient ici une nouvelle forme d’exclusion.


« La cuisine est, comme bien d’autres éléments, la manifestation d’un comportement culturel, au sens anthropologique du terme, les coutumes culinaires peuvent même ressortir à un patrimoine à valoriser, à préserver quand il est l’objet de menaces. »
(Revue Culture & Musées, Actes Sud, juin 2009).

Novopress-Alsace

vendredi 26 novembre 2010

Nominoë, père de la nation bretonne.

Statue de Nominoë a Bains sur Oust
Au début du IXème siècle, l'Empereur Louis Le Débonnaire décida pour faire face aux révoltes incessantes des Bretons, de nommer à leur tête un homme de leur peuple et de leur langue qui, sorte de gouverneur, administrerait le pays pour le compte de l'empire. Son choix se porta sur un prince du nom de Nominoë, auquel il attribua les titres de "missus imperatoris", envoyé de l'empereur, et de "Dux in Brittania", chef de Bretagne.

L'administration de Nominoë en Bretagne fut bénéfique : il imposa à tous son autorité, assura la paix et favorisa la colonisation bretonne de la région située entre la Vilaine et le golfe du Morbihan. A la mort de Louis Le Débonnaire (840), l'empire carolingien se disloqua : Lothaire conserva le titre d'empereur mais dut partager l'empire avec ses deux frères, Charles le Chauve et Louis Le Germanique. A Charles le Chauve échut la majeure partie de la Gaule sous le nom de Francie Occidentale à laquelle fut attribuée la suzeraineté sur la Bretagne.

Après bien des hésitations, Nominoë entra en rébellion ouverte contre Charles le Chauve, Roi de Francie ; après quelques rencontres indécises, les Bretons furent victorieux à Ballon près de Redon en 845. La victoire de Nominoë devait assurer l'indépendance de la Bretagne. Charles le Chauve, après une nouvelle tentative, infructueuse, pour soumettre les Bretons, signa la paix en 846. Mais la guerre ayant finalement repris, Nominoë s'empara de la Marche de Bretagne ; par la conquête des pays de Rennes et de Nantes, il donna à la Bretagne des frontières que l'histoire allait consacrer. Mais il les dépassa largement : la lutte se poursuivant, il envahit l'Anjou et le Maine ; il était rendu à Vendôme, lorsque la mort le surprit le 7 mars 851.

Par sa politique et ses victoires, Nominoë donna à la Bretagne son unité géographique, des institutions durables et une indépendance qui allait perdurer, avec des hauts et des bas, jusqu'en 1532. C'est pour cela que Nominoë, premier Roi de Bretagne, a bien mérité le titre de "TAD AR VRO", Père de la patrie que lui ont donné les historiens du siècle passé.

(d'après Histoire de la Bretagne, Skol Vreizh).

jeudi 25 novembre 2010

Calendrier 2011 "Des racines et des elfes", soutenez notre action pour la défense de l'identité européenne.

Chaque mois un nouveau paysage de France pour horizon.

Au fil de ses pages, le calendrier 2011 de l'association "Des racines et des elfes" vous propose de découvrir 12 monuments et paysages français chargés d'histoire. Les photos, de qualité, ont été rassemblées auprès des adhérents de l'association, tout comme les textes qui les accompagnent.

La partie calendaire proprement dite reprend les saints patrons en vigueur dans le calendrier actuel mais également la liste de ceux qui en remplissaient les colonnes au début du 20ème siècle. C'est une excellente façon de découvrir de nombreux prénoms anciens, tombés en désuétude mais qui ne demandent qu'à retrouver une nouvelle jeunesse.

Les principales fêtes chrétiennes côtoient les grandes dates des religions européennes pré-chrétiennes et nous rappellent que l'Europe actuelle est le fruit d'une lente maturation débutée bien avant notre ère.

En achetant le calendrier "Des racines et des elfes" 2011, vous contribuerez au financement de nos activités de sauvegarde et de transmission du patrimoine européen tout en vous cultivant. Les revenus tirés de sa vente nous permettront également d'organiser plus régulièrement des manifestations à l'attention de nos adhérents et sympathisants.

Ce calendrier enraciné est également un excellent cadeau à offrir à ses proches pour les fêtes de fin d'année. D'importantes réductions sur le prix unitaire sont consenties pour les commandes en quantité.

(Payement par Paypal, CB, chèque ou virement bancaire).

Des racines et des elfes.com

mercredi 24 novembre 2010

Guédelon, le Moyen-âge vivant.

Depuis 1997, au coeur de la Puisaye (nord de la Bourgogne) le site de Guédelon met en oeuvre, grandeur nature, un chantier de construction unique en son genre : il s'agir de bâtir un château fort selon les techniques d'architecture du début du XIIIème siècle, en se conformant en tout à ce qu'ont pu être les techniques de construction médiévales. Ainsi, travaillent sur place tailleurs de pierre, forgeron, céramiste, charpentiers, etc. Le projet doit s'étendre en tout sur une période de 25 ans, il devrait donc arriver à son terme à l'horizon 2020-2025. Et croyez-moi, le travail déjà accompli est impressionnant.


Pourquoi un tel projet ? L'intérêt est multiple : sensibilisation du public, enfants comme adultes, à divers aspects de la civilisation médiévale, expérimentation scientifique (le plan a été conçu par Jacques Moulin, Architecte des Monuments historiques, les travaux intéressent Anne Baud, professeur d'archéologie médiévale à l'Université de Lyon II), développement du tourisme et formation de compétences sur le terrain. Il s'agit d'un gigantesque projet d'archéologie expérimentale, discipline en plein essor, dont l'objet d'aider à comprendre les techniques mises en oeuvre, les contraintes matérielles et humaines, les rythmes de travail ; l'imagination traditionnelle et nécessaire de l'historien, sur laquelle avait beaucoup insisté George Duby, est ici remplacée par l'observation directe.

Mais pour chacun d'entre nous, même non spécialistes de la période médiévale, cela rend la vie et le rythme de travail de nos ancêtres visible, sensible, nous les rend plus proches en quelque sorte, nous permet de mieux percevoir certaines réalités que nous avons du mal à saisir habituellement.

Sur place, puisque le chantier est ouvert au public de début mars à début novembre, vous observerez ainsi le travail des différents artisans et ouvriers, vous verrez les différentes strates du montage d'une voûte, d'un arc, d'un linteau ou d'un escalier, vous pourrez aussi vous promener dans le domaine environnant et découvrir les espaces dévolus au travail du bois, à l'élevage des animaux (nombreux à déambuler sur le site, pour le plaisir des enfants !), etc. Enfin, vous y trouverez une très intéressante boutique où vous pourrez notamment acheter des objets d'artisanat élaborés sur place selon des techniques médiévales (céramique, forge, bois).Un bel endroit pour cultiver ses racines !


Tous les renseignements pratiques (localisation, accès, horaires et tarifs, projet scientifique, etc.) sont disponibles sur le site du chantier : Guédelon.fr

( Auteur : Amaury P. Communauté gauloise.com).

mardi 23 novembre 2010

Victoires militaires françaises du 23 novembre.

23 novembre 1944
La 2e DB de Leclerc libère Strasbourg.
- 23 novembre 1805
Victoire française à Castel Franco.

– 23 novembre 1808
Les Français battent les Espagnols à Tuleda.

– 23 novembre 1944
La 2e DB de Leclerc libère Strasbourg.

– 23 novembre 1952
Les paras détruisent l’avant-garde de la 308e division vietminh.

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

(Auteur : Waterman).

lundi 22 novembre 2010

La nouvelle dissidence.

Le système dominant repose sur le déni de cohérence et le déni de réalité. Vers la fin de l’Union soviétique, ceux qui voyaient la situation en face et osaient la dévoiler étaient qualifiés de dissidents : ils avaient pour arme le samizdat, c’est-à-dire la ronéo et l’anonymat. Les dissidents du mondialisme ont, eux, à leur disposition Internet et le pseudonymat, c’est-à-dire un outil subversif – la réinfosphère – infiniment plus puissant. Le rôle de la réinfosphère est de conscientiser l’opinion.

1.Première attitude de la dissidence : la réinformation est une gymnastique de l’esprit et de l’âme.

Elle consiste à chercher à se faire sa propre opinion pour échapper au conformisme et à la pensée perroquet. La réinformation consiste à chercher à connaître la réalité du monde à partir d’une expérience directe plutôt qu’à partir des écrans. Et, pour le recours aux écrans, à bannir autant que faire se peut les programmes de télévision au profit de la vidéo ou de la radio à la demande, et bien sûr des sites alternatifs de la réinfosphère.

2. La deuxième attitude de la dissidence consiste à libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique.

Libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique c’est émanciper les intelligences et les cœurs du politiquement correct, de l’économiquement correct, de l’historiquement correct, du moralement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Face à la dictature de l’émotion conditionnée, il faut retrouver la voie de la raison et les grandes règles de l’esprit européen : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement réfutable. Toute vérité officielle doit être passée au crible du doute.


3. La troisième attitude de la dissidence, c’est la force de l’âme.

L’âme puise son énergie dans les racines de la civilisation européenne et chrétienne et se ressource dans un imaginaire millénaire et/ou dans la foi religieuse. Tout ce qui donne à l’homme une vérité intérieure et le libère des pressions de l’urgence et de la contingence le rend plus fort. Il s’agit ici de refuser de se laisser contaminer par les émotions préfabriquées de l’extérieur pour mieux se réapproprier ses propres émotions : celles qui sont liées à sa terre, à son peuple, à sa langue, à son histoire, à sa religion. Bref, se relier aux émotions de sa famille, de sa lignée, de son clan, de ses coreligionnaires.

4. La quatrième attitude de la dissidence, c’est le comportement dissident, c’est agir différemment.

La dissidence, ce n’est pas seulement réfléchir. C’est aussi agir autrement :
– face au mondialisme économique, faire jouer le localisme, la préférence locale, la préférence nationale, la préférence européenne, le patriotisme économique ;
– face au déracinement pratiquer une écologie humaine et prochaine : reprendre le contact avec son territoire de vie et la nature qui l’entoure ; accepter comme des contraintes bienfaisantes les lois de la géographie et du climat ;
– face à la société marchande, se méfier des grands oligopoles de distribution ;
– face au cosmopolitisme et à l’antiracisme, défendre son identité : choisir l’école de ses enfants ; s’inscrire dans une logique d’enracinement dans ses choix esthétiques et culturels ; préférer l’art caché au financial art ; face au globish pratiquer et respecter la langue française ; face à la volonté de métissage des oligarques, cultiver le « nous » (le Sinn fein des Irlandais) ; face à la mémoire imposée par les maîtres du discours, préférer le souvenir qui renvoie à une réalité charnelle historique : la transmission familiale des événements tels qu’ils ont été réellement vécus par sa lignée.


5. La cinquième attitude de la dissidence, c’est l’intervention dans la vie de la cité et plutôt aux périphéries qu’au centre.

La dissidence, ce n’est pas un exil intérieur, c’est une étape vers la reconstruction d’un projet communautaire, c’est l’intervention dans la vie de la cité, là où cela peut être efficace, c’est-à-dire plutôt à la périphérie qu’au centre, plutôt dans la vie locale que dans la vie nationale.
La dissidence, c’est susciter des actions identitaires ou y participer :
– contre l’islamisation ou l’africanisation de son quartier ;
– contre l’imposition du globish dans son entreprise ou son administration.
Car « les libertés ne sont pas autre chose que des résistances » (Royer-Collard).

La dissidence, c’est aussi agir pour défendre un héritage que l’on aime : pour la protection d’un site ou d’un paysage, d’un monument, d’une église ou d’un musée, éléments de l’identité française et de la civilisation européenne. La démocratie directe spontanée, l’organisation parajuridique de pétitions et de référendums locaux sont à cet égard de bons moyens d’action.


6. La sixième attitude la dissidence, c’est faire savoir.

Faire et faire savoir, grâce à Internet, rendre publiques et visibles des actions frappées d’ostracisme par la tyrannie médiatique.
Agir, c’est aussi se faire entendre des élus, notamment locaux, pour que la pression du peuple compense la pression du Système.

7. La septième attitude de la dissidence, c’est participer à la mobilisation de forces immenses mais endormies, les majorités invisibles mais opprimées.

Ces communautés majoritaires économiquement, socialement et culturellement sont rendues invisibles par les oligarchies dirigeantes et les politiques de « diversité » qu’elles mettent en œuvre à l’encontre des majorités.
Ces majorités opprimées sont :
– les classes moyennes et les classes populaires sacrifiées aux intérêts de la finance, et mises en concurrence avec le monde entier sur le marché du travail ;
– les petites et moyennes entreprises victimes du fiscalisme et des oligopoles mondiaux ;
– les familles menacées par la théorie du genre et la culture de mort ;
– les chrétiens et les laïcs, les uns et les autres concernés par l’occupation de l’espace public par l’islamisation ;
– et, bien sûr, les jeunes hommes blancs objets de toutes les culpabilisations et cumulant contre eux toutes les discriminations (comme jeunes, comme hommes, comme Blancs). Les jeunes hommes blancs ont vocation à sortir la vieille Europe de sa dormition.

Il y a dans tous ces groupes, pour peu qu’ils prennent conscience de leur force, tous les ingrédients d’une révolte susceptible de porter une vague de populisme, courant d’opinion qu’il faut assumer sans complexe.

dimanche 21 novembre 2010

Valeurs non négociables - Charles Péguy.

"Chaque monde sera jugé sur ce qu'il a considéré comme négociable ou non négociable. Tout l'avilissement du monde moderne, c'est-à-dire toute la mise à bas prix du monde moderne, vient de ce que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs que le monde chrétien et le monde antique ont considéré comme non négociables. Et cette universelle négociation fait cet universel avilissement."

vendredi 19 novembre 2010

Le football gaélique.

Le football gaélique est un des sports les plus populaire d'Irlande. Développé depuis 1885 par la Gaelic Athletic Association, importante association irlandaise chargée de préserver les sports gaéliques, il a fait son apparition en Bretagne il y a 10 ans. C'est un sport original, qui fait appel à des qualités techniques et athlétiques très diverses et dont les règles favorise un jeu offensif et vivant.

Au début du XIXe siècle, diverses formes de football apparaissant sous le vocable de caid sont populaires dans le Comté de Kerry, spécialement dans la péninsule de Dingle. Le Père W. Faris décrit deux formes de caid : la première le field game dans lequel l’objectif était de faire passer le ballon entre des poteaux formés des tronc des deux arbres, et la seconde, l’épique cross-country game qui se jouait tout un dimanche après la messe et dans lequel l’objectif était d’emmener la balle au-delà des limites de la paroisse. On pouvait attraper l’adversaire, le faire tomber au sol, porter le ballon.C'est un sport totalement amateur, et chaque joueur ne pouvait jouer que pour une seule équipe dans toute sa vie, celle du comté d'où il était originaire.



Un match de football gaélique, en Irlande se joue entre deux équipes de 15 joueurs sur un terrain rectangulaire mesurant 140 mètres de long par 80 mètres de large. Le jeu se joue avec un ballon similaire au volley, mais plus lourd que celui-ci.

Pour remporter la partie, le but du jeu est d'inscrire le maximum de points dans un but en forme de H, similaire à celui de rugby :

* Un point est marqué si le ballon passe au-dessus de la barre transversale comme un drop au rugby.
* Trois points sont inscrits si il passe sous la barre.

En Bretagne, la surface est plus réduite puisqu'on joue généralement sur un terrain de football ou de rugby, et les matches se jouent à 11 contre 11.

jeudi 18 novembre 2010

La bataille du Kahlenberg

Hussard ailé polonais
Le 12 septembre 1683, au matin, un voile de brouillard recouvre la colline du Kahlenberg qui domine Vienne, la capitale du Saint-Empire. Depuis deux mois, la ville est assiégée par les Turcs. Mais aujourd'hui, l'armée européenne venue secourir les Viennois est sur le point de donner l'assaut aux Ottomans.

Pour l'heure, elle assiste à la messe préparatoire, dite par le capucin frioulan Marco d'Aviano, conseiller spécial de l'Empereur Léopold Ier. Dans son prêche, il remémore à tous les innombrables atrocités commises par les Turcs et leurs alliés bosniaques, tziganes et albanais en Serbie, en Hongrie, en Carinthie et dans le Frioul. Le Roi de Pologne, Jean III Sobieski, est le Commandeur de cette armée qui s'apprête à affronter un adversaire supérieur en nombre : face aux 150 000 Turcs, dotés d'une artillerie de gros calibre dont personne ne dispose en Europe, il ne dispose que de 70 000 hommes.

Jean III Sobieski
Au même moment, côté ottoman, l'armée du Vizir Kara Mustapha (Mustapha le Noir) est rassemblée derrière la bannière du Prophète que leur a confiée le Sultan Mohammed IV et haranguée par le Cheik Vani Effendi qui, à la suite du passage de la comète de Halley, prévoit la victoire mondiale de l'Islam sur les peuples chrétiens.

Bientôt, la bataille fait rage. Elle va durer la journée entière, avec des fortunes diverses jusqu'à ce que le Prince Eugène de Savoie, chef de la cavalerie impériale parvienne, à la tête de ses cavaliers polonais, épaulés par six mille lances lombardes, à percer la ligne de siège des Turcs. Il réussit ainsi à pénétrer dans la ville et à porter secours aux Viennois épuisés. À la tombée du jour, les Turcs abandonnent le terrain, laissant derrière eux près de 15 000 morts et une bonne part de leur artillerie. Vienne a tenu bon, Vienne est libérée.


Lors du Te Deum solennel dans la Cathédrale Saint-Étienne, c'est encore le Père d'Aviano qui officie. Il n'hésite pas à inviter l'Empereur, le Roi de Pologne et le Prince Eugène à continuer la guerre jusqu'à la libération de Budapest et de Belgrade. Seize années plus tard, en 1699, grâce à l'oeuvre diplomatique des souverains d'Europe et du Père Marco et au courage de ces 70 000 soldats accourus de tout le continent pour défier un ennemi deux fois plus nombreux, la "Porte de Fer" du Danube est demeurée infranchie. Après avoir été chassé de Carinthie d'abord, puis de Slovénie, de Croatie, de Hongrie, de Transylvanie et d'une bonne partie du territoire serbe, l'Empire Ottoman signe la paix de Karlowitz, par laquelle il renonce à conquérir l'Europe continentale.

mercredi 17 novembre 2010

Jean Giono, Que ma joie demeure.

“Quand il prit terre de l’autre côté, le monde s’apaisait et peu à peu s’établit le silence. Il écouta. Il frissonnait. L’eau s’égouttait de ses poils, claquait sur les pierres du bord. Il traversa et retraversa l’étang plus de vingt fois, et, à la longue, tous les poissons allèrent s’enterrer au plus profond des trous et il fut tout seul dans l’eau avec le reflet de la lune. Et chaque fois il mugissait. Et chaque fois le vaste monde lui répondait. Enfin, vaincu de fatigue et si brûlant de joie qu’il brûlait comme un brasier, il se coucha dans l’herbe.

Le jour se levait. Il vit arriver la biche. Il ne pouvait plus bouger. Il ne voulait plus bouger. Il gémit vers elle. Elle vint lui lécher doucement le museau, soigneusement, de tous les côtés, comme s’il avait été un tronc d’érable ruisselant de sève douce. La clarté du jour monta et s’établit. La biche entra dans l’eau et nagea le long du bord. Quand elle fut bien mouillée, elle revint se coucher près du cerf, elle poussa sa tête près de la grosse tête haletante, aux yeux joyeux, elle se plaça, babine contre babine pour pouvoir respirer l’air qu’il respirait, et ils s’endormirent”.

mardi 16 novembre 2010

Ah que nos pères étaient heureux !

Voici de quoi nourrir vos légitimes aspirations à la joie. Les Gaulois du Québec savent jouer et chanter, c'est bien connu. L'ensemble des Lutins Luthiers ne déroge pas à la règle et nous offre une version sublime et endiablée du traditionnel "Ah que nos pères étaient heureux !" : réjouissez-vous !



Ah que nos pères étaient heureux (bis)
Quand ils étaient à table.
Le vin coulait à côté d’eux (bis)
Ça leur était fort agréable.

(Refrain)
Et ils buvaient à pleins tonneaux,
Comme des trous, comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !

Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.

Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.

Quand ils avaient quelque chagrin (bis)Ou quelque maladie.
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.

Et quand le petit dieu Amour (bis)
Leur envoyait quelque donzelle,
Sans peur, sans feinte et sans détour
Ils plantaient là la demoiselle.

Celui qui planta le Provins (bis)
Au doux pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.

(Refrain final)
Amis buvons à nos tonneaux
Comme des trous Comme des trous, morbleu !
L'avenir est à nous, morbleu !
L'avenir est à nous !

lundi 15 novembre 2010

Victoires militaires françaises du 15 novembre.

Bonaparte à Arcole.
15 novembre 1703

Les Français battent les Impériaux à Spire. Ils perdent 800 hommes (tués et blessés) contre 5000 pour les Impériaux, sans compter 4000 prisonniers. Les Français récupèrent 28 étendards et 33 drapeaux.

 15 – 17 novembre 1796

Victoire de Bonaparte à Arcole.

 15 novembre 1944

Les Français entrent dans Belfort, tenue par les SS.

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

( Auteur : Waterman )

dimanche 14 novembre 2010

Xénophon, historien, politologue, économiste et...mercenaire.

Né près d'Athènes aux environs de 430 avant notre ère durant la tragique guerre du Péloponnèse, qui oppose en plein coeur de l'antiquité Sparte à Athènes, Xénophon est un cavalier plein de fougue que déçoivent les errements politiciens de sa patrie.

Lassé des complots et des mensonges qui transforment la démocratie en une pitoyable démagogie, il s'engage fort jeune comme mercenaire et part combattre en Asie. Rebelle à la décadence, à la médiocrité, au règne de l'argent tout-puissant qui a force de loi dans une Athènes qui se vautre dans les jeux politiciens les plus stériles, il reste en revanche fidèle à l'idéal grec classique de l'homme dévoué à sa cité, à ses proches et à la religion de ses pères.

Arrivés en Asie Mineure, victimes des complots et des trahisons qui sont le lot commun de la politique en orient, Xénophon et dix mille de ses compatriotes mettent en déroute la puissante armée des Perses et traversent d'immenses contrées peuplées de tribus sauvages. L'Anabase, le récit qu’il rapporte de cette prodigieuse aventure, deviendra la bible des aventuriers et des mercenaires de tous les temps.

De retour en Grèce, Xénophon ne peut malheureusement rentrer à Athènes. Les politiciens corrompus qui règnent en maîtres sur la cité se méfient des hommes d'action.

Le voici donc en exil, protégé par Sparte. Le "chien de guerre" se mue en gentleman-farmer. Disciple, tout comme son concitoyen Platon, du moraliste Socrate, il va se mettre à l'écriture et laisser une oeuvre dans laquelle domine l’attachement aux valeurs traditionnelles qui ont fait la force et la renommée des cités grecques.

Outre ses mémoires militaires, (l'Anabase), il sait tour à tour se faire historien, pédagogue, chroniqueur, politologue, philosophe, romancier, quand il ne se transforme pas en technicien ou en économiste. En effet, cet homme curieux est tout à la fois l'auteur de traités d'équitation, de manuels de chasse, de récits historiques, et de l'un des premiers essais d'économie que nous connaissions en occident.

samedi 13 novembre 2010

Le principe de milice, un élément important de la démocratie directe en Suisse.

Un trait caractéristique important du sys­tème politique suisse est le principe de milice. Le principe de milice signifie que les citoyens ne délèguent pas les tâches d’Etat mais les dé­fendent plutôt eux-mêmes. La Suisse n’a pas de Parlement professionnel, à aucun niveau. Le Parlement se réunit quatre fois par an pendant trois semaines, et si nécessaire, encore deux semaines de plus. Entretemps, la chambre parlementaire est vide. Les parlemen­taires exercent tous leur propre profession. Cela signifie qu’ils sont ancrés dans la vie réelle. Ils ont les pieds sur terre et sentent ­l’effet de leurs décisions en tant que parlemen­taires. En rapport avec la réalité de la population, ce principe de milice a la capacité d’élaborer des solutions aux problèmes, capacité qui est supérieure à tout système professionnel.

Il en est de même dans l’armée, dans la commission scolaire, dans le système judiciaire (juge non professionnel). Le citoyen, par exemple, ne délègue pas la sécurité à une armée permanente, le citoyen s’occupe lui-même de cette tâche parce qu’il le veut ainsi et que cela constitue une meil­leure armée et aussi un meilleur résultat écono­mique. Cela est prouvé scientifiquement depuis longtemps. (Soit dit en passant: Bien qu’il n’y ait pas d’armée permanente, qui peut être utilisée contre ses propres citoyens, le pays aurait pu mobiliser, au sein de sa population de six millions d’habitants, en deux jours 700 000 soldats, équipés, formés et prêts à se défendre pendant la guerre froide.)


Comme ce modèle suisse peut se renouveler constamment, il n’y a de facto pas eu de révolution en Suisse, il n’y a pas de crises gouvernementales et aucune démission spectaculaire parce que tout ce qui est nécessaire peut être sans cesse renouvelé politiquement. La stabilité proverbiale de la Suisse y est ancrée. Le gouvernement n’a pas peur des armes des citoyens. C’est la raison pour laquelle les membres de l’armée ont leurs armes à domicile. L’Etat représente le bien commun organisé et non un contrepoint aux citoyens.

Au principe de la liberté, il faut ajouter la responsabilité personnelle. Nous ne nous considérons pas comme des «citoyens dépendant de l’Etat», nous touchons peu d’aide sociale. Cela signifie également que l’Etat reste svelte, ayant moins de dépenses. Nous décidons nous-mêmes par vote sur une augmentation d’impôts.

Des études empiriques scientifiques montrent que la démocratie directe rend l’Etat moins onéreux. Nous donnons à l’Etat autant que ce que nous considérons comme nécessaire. Comme nous nous identifions beaucoup plus avec notre Etat, nous payons nos impôts, ainsi l’évasion fiscale et le travail non déclaré ne présentent ni un grand problème ni un crime, mais seulement une question administrative. D'autres études sur le ­bonheur et le bien-être ont montrées qu’en Suisse, en raison de l’étendue des possibilités de participation politique et de la décentralisation des pouvoirs (l’autonomie locale), on se sent plus heureux et moins impuissant. Par conséquent, les scientifiques viennent à la conclusion qu’«il faut tout essayer pour renforcer la participation directe des citoyens et la décentralisation des pouvoirs de décision.

Extrait de «Was heisst Volkssouveränität» («Ce que signifie la souveraineté populaire») par Matthias Erne dans «Erfolgsmodell Schweiz».

mercredi 10 novembre 2010

Le bouclier gaulois/celtique (2/2)

Comme vu dans la première partie, l'essentiel du bouclier est connu par le biais de ses parties métalliques : umbo, rivets / clous, orles, manipule. On peut néanmoins imaginer, aidés en cela par certains indices archéologiques et des témoignages antiques, d'autres aspects intéressants.

D'une part, on imagine assez aisément un doublage de la planche du bouclier par une matière légère qui, imbibée de colle, offrira une résistance supplémentaire aux tranchants : peau, cuir, tissu / feutre en laine. A cet effet, voir le témoignage de Polybe sur le scutum recouvert de cuir dans ses "Histoires", celui de César dans la "Guerre des Gaules" au sujet d'insurgés gaulois, ou encore les récentes découvertes dans le Tessin suisse.

D'autre part, l'iconographie (par exemple, l'arc d'Orange) et la littérature parvenues jusqu'à nous suggèrent que le bouclier celtique pouvait être un support décoratif; idée confirmée par la découverte de peinture sur des boucliers à Vaedebro, au Danemark. On peut donc imaginer tout un panel décoratif, sans doute pas si gratuit que l'on voudrait bien le penser (à la fois représentation identitaire, mais éventuellement protection magique du guerrier), peut-être proche des décors gravés sur certains fourreaux d'épées celtiques ou des images présentes sur les représentations méditerranéennes.

Nous connaissons, par César, l'existence de boucliers constitués essentiellement d'osier tressé recouvert de peaux. Ces armes de secours permettaient aux Gaulois ayant rendu les armes de se rééquiper rapidement sans que l'ennemi ne se doute de rien. Nous pouvons supposer également des armes en cuir, comme à l'Âge du Bronze irlandais (Clonbrinn). Nous avons également connaissance de boucliers entièrement métalliques (en Angleterre, en Allemagne...), plutôt considérés comme étant des armes d'apparat, car somptueux et vierges de toutes traces d'utilisation.

Il faut garder à l'esprit que le bouclier gaulois était certainement un consommable pour le guerrier. En effet, une personne entrainée peut aisément, lorsque la planche est brisée, la remplacer en quelques minutes avec les mêmes pièces métalliques. Le bouclier gaulois nous donne une image précieuse et enrichissante quant aux techniques de combats développées dans son aire d'influence. Il semble être au centre de la manière de combattre des Celtes et a certainement contribué à façonner leur réputation de farouches mercenaires.


Cette présentation, si elle ne visait pas à l'exhaustivité, tant il y aurait de choses à expliquer, de problèmes à soulever, de points à comprendre et à découvrir encore... a, je l'espère, permis de briser l'image d'Épinal du guerrier gaulois si fréquente chez nos contemporains, à cheval entre une version romantique développée aux XIXe et XXe siècles (un fanatique hirsute, nu...) et une représentation à la Astérix (un bonhomme jovial gavé de potion magique, fonçant dans le tas avec ses poings).

Bibliographie de base sur le sujet :

FRANCK MATHIEU.Le guerrier gaulois du hallstatt à la conquête romaine.Errance 2008.

BRUNAUX J.-L, LAMBOT B, Guerre et armement chez les Gaulois (450-52 av. J.-C.), Errance, Paris, 1987.

BRUNAUX J.-L., RAPIN A., Gournay II, Boucliers et lances, dépôts et trophées, Le sanctuaire de Gournay-sur-Aronde et l'armement des Celtes de La Tène moyenne, Errance, Paris, 1988.

mardi 9 novembre 2010

Le bouclier gaulois/celtique (1/2).

Il s'agit principalement d'une arme défensive, voire d'utilisation mixte. Défensive, car la fonction première du bouclier reste la protection dynamique du corps, en complément ou non de protections à même le corps (cuirasse en cuir, cotte de mailles, linothorax). Mixte, car les reconstitutions contemporaines de combats celtiques permettent d'intégrer peu à peu l'évident dynamisme de son utilisation : l'arme sert à parer les armes adverses, mais permet également de porter des coups.
Le bouclier peut également être une arme d'apparat : à titre d'illustration de ce propos, le bouclier de Battersea en Angleterre.


Pièce essentielle du fourniment du guerrier gaulois, et en cela, nous sommes bien éloignés des clichés généralisés du barbare hirsute à l'assaut des lignes ennemies, nu, avec pour seule protection ses attributs virils et son torque en or, conformément à l'image offerte par Polybe des Gaisates, premières lignes de combattants fanatiques, le bouclier gaulois suit un schéma général globalement identique tout au long de la période laténienne (La Tène, du nom d'un site éponyme neuchâtellois, correspond au Second Âge du Fer, soit, grosso modo, la période s'étalant de 475 / 450 av. J.-C. environ jusqu'à 30 av. J.-C.), même si certaines de ses composantes varient.

Le bouclier fût décrit et représenté à la fois par la littérature antique, l'iconographie statuaire celtique (la statue du Glauberg, en Allemagne), méditerranéenne (la statue du guerrier de Vachères ou celle de Mondragon), représentations sur des objets, figurations monétaires, peintures ou bas-reliefs grecs ou romains (l'Arc d'Orange). L'archéologie permet d'en obtenir une image plus précise, même si elle doit généralement se limiter aux pièces métalliques constituant l'arme, pour des raisons évidentes de conservation des matériaux.

Le bouclier gaulois est généralement composé d'une planche de bois ou d'un lamellé-collé de forme ovale. Cette partie, putrescible, est très rarement retrouvée en fouilles, même si, parfois, des conditions exceptionnelles de conservation permettent de s'en faire une idée : sites de La Tène en Suisse, de Hjortspring dans le Jutland danois. La planche, plate, différencie le bouclier gaulois du scutum romain ou de l'hoplon grec, qui cherchent à envelopper le corps du porteur ; tandis que le bouclier celtique favorise un "art martial", au sens premier du terme, propice au développement de stratégies de combat dynamiques de type "cavalerie rapide" ou "guérilla".

Cette planche ovale est parfois sertie, au-moins sur ses bords supérieurs et inférieurs, par ce que l'on nomme des orles métalliques, c'est-à-dire des gaines / bandes en fer destinées à préserver la planche, mais aussi, accessoirement, à donner des coups fatals et éviter le pourrissement du bois. Ces orles sont d'une grande utilité pour les protohistoriens, puisqu'ils permettent par la même occasion de connaître l'épaisseur extérieure du bouclier. Épaisseur souvent très réduite : dans les cinq millimètres.

Le guerrier tient de la main gauche son bouclier à l'aide d'une poignée horizontale, nommée "manipule". Ce manipule est placé au centre de gravité de ce bouclier de façon à favoriser son utilisation rapide et à minimiser son poids - léger, dans les quatre kilogrammes en moyenne, ce qui n'est rien en comparaison d'autres boucliers antiques contemporains. Le manipule, en bois, parfois doublé de fer, offre ainsi une préhension redoutable, pour peu que l'on en comprenne le fonctionnement.

La main du guerrier, entrée "en force" dans un trou au centre duquel passe le manipule, est protégée par une pièce en bois, nommée "spina". La spina, pièce fondamentale du bouclier au début de la période laténienne, tend à disparaitre avec l'apparition de l'umbo circulaire à la fin de l'époque laténienne. Sorte de saillie verticale en demi-fuseau, creusée pour accueillir la main, et placée sur la face extérieure du bouclier, la spina est maintenue principalement par la pièce essentielle du bouclier : l'umbo métallique.

Bibliographie de base sur le sujet :

BRUNAUX J.-L., LAMBOT B., Guerre et armement chez les Gaulois (450-52 av. J.-C.), Errance, Paris, 1987.

BRUNAUX J.-L., RAPIN A., Gournay II, Boucliers et lances, dépôts et trophées, Le sanctuaire de Gournay-sur-Aronde et l'armement des Celtes de La Tène moyenne, Errance, Paris, 1988.

lundi 8 novembre 2010

Les Artamanen, la communauté agricole des gardiens du pays.

Les Artamanen furent en Allemagne, durant la République de Weimar, une ligue de jeunes issus du mouvement Wandervogel. Par le biais du travail agricole, ses membres voulaient jeter les bases d'une nouvelle communauté.

L'émergence du mouvement des Artamanen trouve son origine, au début des années 1920, quand, dans les cercles nationalistes allemands, de plus en plus de voix réclament l'introduction d'un service général du travail obligatoire. En même temps, on constatait que dans certains cantons de l'Est de l'Allemagne, une minorité germanique se trouvait en face d'une majorité étrangère, essentiellement polonaise. Ce déséquilibre ethnique était dû principalement au fait que les gros propriétaires terriens allemands faisaient systématiquement appel à des travailleurs agricoles saisonniers d'origine polonaise.

A la fin de l'année 1923, et au début de 1924, des appels furent lancés dans diverses publications. On demanda aux jeunes de fonder des communautés de volontaires du travail pour reprendre les tâches habituellement dévolues aux ouvriers agricoles étrangers. La constitution de ces communautés de travail était considérée comme un service volontaire au bénéfice du peuple allemand tout entier, comme un exemple par l'action et comme une possibilité d'échapper à l'urbanisation fatidique et de freiner la colonisation polonaise des terres de l'Est. C'est à la suite de ces appels que le mouvement des Artamanen se constitua. Artam signifie «gardien du pays».


Mais les intentions des Artamanen allaient plus loin. Ils voulaient jeter les bases d'une nouvelle communauté populaire qui devait prendre forme d'abord dans les régions de l'Est. En revalorisant le travail agricole, la jeunesse retrouverait ainsi sa véritable destination et renouerait avec la vraie essence du peuple. En transplantant une partie de la jeunesse citadine dans les campagnes, on voulait créer une nouvelle caste paysanne, soutenue par une organisation populaire bien structurée.

De 1926 à 1934 L’Artam-Bund, c'est ainsi que le mouvement s'appellera à partir de 1926, noue les contacts nécessaires avec les propriétaires de grandes entreprises agricoles et avec les autorités. Il veille à ce que les contrats soient respectés et à ce que des logements décents soient disponibles. Dans le courant 1929, 2.300 Artamanen étaient actifs dans 270 grandes fermes. L’Artam-Bund était alors au sommet de son développement.

dimanche 7 novembre 2010

Victoires militaires françaises du 7 novembre.

Le 21e CA prend Ablaincourt-Pressoire.
 7 au 9 novembre 1793

Victoire française à Hondschoote.

 7 novembre 1806

Les Français battent les Prussiens de Blücher à Schwartau.

 7 novembre 1916

Le 21e CA prend Ablaincourt-Pressoire

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

(Auteur : Waterman)

samedi 6 novembre 2010

Histoire et Tradition des Européens – Dominique Venner.

Le constat est clair, l’Europe est en grand danger, partout dans le monde les identités s’affirment et seuls les Européens nient la leur. Cette négation est expliquée par le nihilisme dont on trouve l’origine dans le matérialisme. L’auteur s’attache ensuite à expliquer comment se battre contre cet état de fait.

Vivre selon la Tradition, se conformer à l’idéal qu’elle incarne, cultiver l’excellence par rapport à sa nature, retrouver ses racines, transmettre l’héritage, être solidaire des siens. Cela veut dire également chasser de soi le nihilisme, même si l’on sacrifie en apparences aux normes pratiques d’une société qui lui est asservie par le désir. Cela implique une certaine frugalité afin de se limiter pour se libérer des chaînes de la consommation. Cela signifie retrouver la perception poétique du sacré dans la nature, l’amour, la famille, le plaisir et l’action. Vivre selon la tradition signifie encore donner une forme à son existence en se prenant pour juge exigeant, le regard tourné vers la beauté réveillée de son cœur plus que vers la laideur d’un monde en décomposition.

Pour vivre selon sa Tradition, encore faut-il la connaître. C’est pourquoi Dominique Venner nous propose une plongée dans l’identité européenne a travers ses grandes aires d'expansion culturelles, historiques, mythologiques et politiques.

“Devant ce que leur impose le destin, les Européens n’ont pas d’autres choix que de rompre avec la fatalité et de revenir à leurs sources primordiales. A l’exemple de Perceval partant à la quête du Graal, il leur faut, dans la forêt des symboles, redécouvrir leur tradition pour y chercher les étalons d’une vie qu’ils peuvent faire différente. “

Dominique Venner - Histoire et Tradition des Européens – 30.000 ans d’identité.

vendredi 5 novembre 2010

Gustave Thibon, Retour au Réel.

Au moment le plus sombre peut-être de notre histoire, à l'heure où nous touchions le fond de nos erreurs et de nos faiblesses, nous entendîmes une voix de chef qui disait :

"Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal."

Et cette voix qui nous ramenait vers la vérité depuis si longtemps désapprise ajouta :

"La terre, elle, ne ment pas."


Gustave THIBON , Retour au Réel. Nouveaux diagnostics (1943).

jeudi 4 novembre 2010

L'Absinthe, boisson maîtresse des inspirations les plus insolentes comme des folies les plus baroques.

Vantée pour ses vertus médicinales dans l'antiquité, l'absinthe a toujours été très populaire et était même un élément indispensable de l'infusion des dames du Moyen-Age. A l'époque de Baudelaire, au milieu du XIXème siècle, le milieu artistique de la bourgeoisie parisienne sortie de ses barrières et de son monde en se jetant dans les bras de la fée verte, propice à l'improvisation et censée libérer la créativité. L'alcool n'est plus seulement qu'une source inspiration poétique et romantique, il devient un véritable encrier baroque. Les poètes et romanciers célèbrent les charmes troublants de l'aguicheuse fée verte. L'absinthe permet à l'auteur de se dépouiller de sa fausse unité, elle lui permet de ne plus être maître de soi, il fréquente des espaces inconnus de l'esprit humain, des espaces ou la lucidité et le génie des plus fulgurants côtoient la démesure la plus sauvage. L'esprit humain vole dans un monde parallèle ou il n'est plus soi, mais est par éclairs, prince de ses nuits.

La fée verte, accompagne son amant du soir dans un vol de nuit perturbé parfois par un tourbillon de génie. Blondin, Verlaine, Drieu, Nimier, ou encore Céline, parmis les plus insolentes et acérées des plumes de la littérature ont été trempées dans l'absinthe verte. Leurs oeuvres furent marquées par une esthétique allant de pair avec une quête d'ivresse, de vertige, d'insolence et de rébellion face aux institutions de leur époque.

Force est de constater qu'aujourd'hui la prohibition a bien joué son rôle, et avec une certaine élite de comptoir, l'absinthe a peu a peu sombré dans l'oubli. L 'aristocratie littéraire n'est plus, les princes s'en sont allez et ont laissez leur place à des plumes noyés dans l'égalitarisme le plus abjecte, le conformisme le plus politiquement correct, la molesse d'esprit comme étendard...

C'est que l'absinthe n'est pas fait pour les chiens, voilà tout !

Il ne faudra pas s'étonner qu'une restauration des écrivains maudits, jetés aux oubliettes républicaines, ainsi que la mise en lumière de quelques hussards d'hier et d'aujourd'hui, s'allie à une restauration de l'absinthe, dont la symbolique incarne nombre de nos combats. Culture, fraicheur et dissidence ont forcément des effluves de fée verte.

mercredi 3 novembre 2010

Victoires militaires françaises du 3 novembre.

Davout arrête les 30000 hommes de Miloradovitch à Viazma.
 3 novembre 1640

Turenne prend Chieri.

 3 novembre 1812

Davout arrête les 30000 hommes de Miloradovitch à Viazma.

 3 novembre 1867

Les Français battent Garibaldi à Mentana.

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

(Auteur : Waterman)

mardi 2 novembre 2010

L'art roman scandinave, la stavkirke.

A l'instar des Normands français, les Normands scandinaves "inventèrent" un style original qui correspondait à leur savoir faire de constructeurs de bâteaux : la stavkirke (église en bois debout). Sur plusieurs centaines d'églises de ce type construites aux XIème et XIIème siècles, en Norvège essentiellement, il n'en subsiste aujourd'hui que vingt-cinq. Les murs faits de pans de bois verticaux relient les poteaux d'angle montant jusqu'aux combles de la pièce principale. Les procédés de construction des éléments repris de l'architecture sacrée d'Europe occidentale et méridionale, tels que nef, arcades, voûtes, surélévations et tours, ont été adapté au bois. La combinaison des différents éléments et corps de bâtiments est tout à fait particulière.

Les exemples les plus marquants de stavkirke sont Urnes (1060), Borgund (1150) et Lom (XIème siècle modifiée en 1630). Une comparaison entre les deux premières révèle qu'ici aussi on évolue du plus simple vers le plus compliqué, et que l'on tend à enrichir la décoration et à affiner les proportions. Alors qu'Urnes est un édifice orienté dont l'extérieur se divise en quatre niveaux totalement dépourvus d'ornements à l'exception d'un modeste faîtage, on distingue six zones à Borgund. Les petites annexes à trois niveaux, faisant office de transept, les magnifiques sculptures des portails et des pignons ainsi que les inscription en runes, confèrent à cet édifice un caractère moins monumental, plus élégant et raffiné. L'élévation de la salle centrale reprend celle du vaisseau central des églises en pierre.

(Auteur : Eisbär).