« Les Spartes ne demandent pas combien sont l’Ennemi mais où il se trouve. »( Proverbe Spartiate)
Le contexte historique.
Au Vème siècle avant Jésus Christ, la Grèce va être le théâtre d’affrontements constants entre Grecs et Perses. L’empire Perse est alors immense et recouvre une grande partie du Moyen Orient. Les cités grecques ne sont, elles, pas totalement unifiées. Dans ce contexte, Darius 1er va déclencher la première Guerre Médique visant à soumettre les cités grecques. Son fils, Xerxès 1er, lui succède voulant se venger de la défaite de Marathon.
Les préparatifs des Perses sont très longs car Xerxès doit réprimer des révoltes, en Egypte notamment. De leur coté, les grecs sont retombés dans des querelles intestines. Voyant que l’effectif Perse atteint des chiffres énormes, (170.000 fantassins, 30.000 cavaliers et 1200 trirèmes), les Grecs finissent par s’entendre sur leur défense au Congrès de Corinthe à l’automne 481.
31 cités s’engagèrent par serment dans une ligue défensive et préparèrent des contingents de soldats. (7000 fantassins, aucun cavalier et une flotte de 271 trirèmes en soutien) Les troupes terrestres sont confiées au Roi spartiate Léonidas 1er. Les Thermopyles (les « Portes Chaudes », à cause des sources thermales qui s’y trouvent) constituent un défilé dont certains passages n’excèdent pas 10 mètres de largeur. Ce lieu stratégique est choisi car il permet le limiter la supériorité numérique des Perses. Léonidas dispose d’environ 8000 hommes.
Un volet moins connu de la bataille des Thermopyles, s’est aussi joué sur mer.
La bataille de l’Artémision.
Au sortir de la Thessalie les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. La flotte perse s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Une violente tempête de trois jours va détruire environ 400 navires. Plusieurs milliers d'hommes sont noyés. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour. Sur terre les troupes Perses arrivent au défilé des Thermopyles qui protège la route d’Athènes.
La Bataille des Thermopyles.
Le roi des Perses sait que le couloir des Thermopyles est gardé. Un avant -poste a été repéré. Xerxès ordonne une attaque de front, mais il se heurte à la vaillance grecque. Face aux troupes perses, y compris le corps d’élite des « Immortels », appelé ainsi parce que les troupes étaient toujours complétées au fur et à mesure des pertes, les soldats de Léonidas opposent une résistance solide, et infligent aux Perses des pertes énormes. Les courtes lances perses ne peuvent atteindre les Grecs armés de la longue lance dorienne.
Le cours de la bataille bascula. Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d’Eurydémos, un citoyen de Malia, qui informe les Perses sur le moyen de contourner l’armée grecque, par le sentier d’Anopée. Un fort détachement de soldats perses reçu l’ordre de suivre le traître et se mit en marche durant la nuit. Les Grecs qui gardaient le chemin furent réveillés par le bruit des feuilles foulées par des milliers de pieds et se hâtèrent de prendre les armes.
Accablés par une nuée de flèches, ils gagnent les hauteurs pour se défendre. Les Perses, sans s’occuper d’eux, redescendirent le versant méridional de la montagne et arrivèrent en moins de seize heures dans le défilé. Informés de l’arrivée des Perses sur leurs arrières, Léonidas et ses officiers tiennent conseil et leurs avis différèrent, certains refusaient tout abandon de poste, d’autres étaient de l’avis opposé. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites Spartiates, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre.
Pris en étau, ils marchent jusqu’à l’endroit le plus large du défilé et l’affrontement eut lieu. Les Grecs résistent héroïquement autour du roi spartiate et sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. À l'issue de la bataille, ce dernier ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus. Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates.
Le sacrifice de Léonidas et de ses spartiates n’évita cependant pas la mise à sac d’Athènes, et la guerre médique continua. Cependant, le courage de ces hommes redonna hargne et courage aux Grecs qui en firent des symboles de la résistance grecque. Ils finiront par vaincre les Perses, et la fin des guerres médiques marquera le début de l’ère la plus glorieuse pour la Grèce et en particulier Athènes.
Plus tard, au sommet du Kolonós, les Grecs érigèrent un mausolée à l’emplacement où tant de soldats étaient tombés. Une inscription du poète Simonide de Céos rappelle à chacun le terme de cette lutte héroïque : « Etranger, va dire à Sparte qu’ici nous gisons dociles à ses ordres ». Une autre traduction est possible : « Étranger, va dire à Sparte qu'ici nous sommes morts pour obéir à ses lois. »
(Auteur : Waterman)
1 commentaires:
Ha Water publie ici ?
Je ne peux pas tout lire, c'est comme le blog de Eïsbær, il faudrait des journées de48 heures, entre la vrai vie, mon blog et mes photos que me prennent un temps fou car j'en fais énormément avant d'en avoir une qui me plaise assez pour la publier..picasa qui me paose des soucis car la technique et moi ca fait 2 vos blogs et Desouche c'est pas possible...ca fait 8 jours que je n'ai pas passé l'aspirateur.
Je fais des sauts car ca fait plaisir d'avoir de la visite, mais ca reste très superficiel et je le regrette.
SR
Je ne trouve même pas le temps de déjeuner. :)
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