Né à Dijon en 1912, Henri Vincenot fut considéré comme l’un des plus grands écrivains identitaires du siècle précédent. Homme de lettres, peintre et sculpteur, il incarnait son identité dans la vie de tous les jours, et sut la transmettre dans ses créations artistiques ou littéraires.
Elevé par ces deux grands-mères, elles lui apprennent très vite le secret de la nature, des plantes, des vertus du soleil et de la lune, à lire dans les étoiles. Mais c’est surtout auprès de ces deux grands pères qu’il va pouvoir acquérir un solide sens paysan qui va lui servir de ligne directrice tout au long de sa vie. Ils lui transmettront la flamme de ce qui deviendra la grande passion de sa jeunesse : la chasse au sanglier, cette chasse qui incarne l’identité gauloise à laquelle Henri Vincenot était si attaché.
Ecrivain de combat, sa littérature est profondément marquée par son attachement à sa région natale, la Bourgogne. Toujours dans ces écrits, il nous parle et remet en valeurs différentes anciennes pratiques païennes, celtiques, tout en montrant qu’elles sont intégrées dans la culture populaire catholique.
Son premier succès littéraire viendra en 1978 avec la « Billebaude », roman qui incarne la sagesse de la paysannerie française, ce livre nous rappel à nous Français, que nous n’avons jamais cessés d’être un vieux peuple des sources et des forêts, un vieux peuple de paysans que le modernisme actuel est entrain d’effacer.
Ce succès va raviver celui d’un livre écrit cinq ans auparavant, le « Pape des escargots ». Viendra par la suite, les fameuses « Etoiles de Compostelle » qui mènent un jeune essarteur Bourguignon du XIII siècle à pénétrer dans les secrets des mystérieuses aventures des bâtisseurs des cathédrales. Henri Vincenot fut toujours prêt à défendre l’héritage de sa région, de son pays et de l’Europe face à un monde désenchanté, individualiste, matérialiste et mercantile.
Il mourut le 21 novembre 1985 à Dijon.Fidèle à sa terre et à son peuple de son vivant. Henri Vincenot l’est encore dans la mort, reposant désormais dans la terre nourricière, au milieu des siens, au cœur de la forêt, dernier refuge des dieux de la vieille Gaule, à l’ombre d’une croix celtique de pierre.
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