Le gaspillage est l’un des moteurs principaux du capitalisme. Ce gaspillage est d’ailleurs programmé (obsolescence prématurée des objets intégrée dans le cahier des charges de leur production), organisé (dates de péremption injustifiées, changements de normes induisant des changements de matériels…) et encouragé (Mode, publicité, marketing…) par tous les hérauts et bateleurs du système pour lequel le renouvellement inutile, coûteux et permanent des marchandises est la condition sine qua non de survie.
Le dispensable est donc érigé en nécessaire, le superflu en fondamental et le dérisoire en essentiel.
Pourquoi faire réparer ce four alors que le remplacer serait tellement plus rapide, à peine plus coûteux, et permettrait de bénéficier de la dernière option « cuisson spéciale nems et tajins » du nouveau catalogue du fabricant ?
Pourquoi recoudre les boutons de cette chemise ou reprendre les mailles de ce pull alors que ces vêtements ne sont plus tout à fait de la dernière « tendance » vantée par les magazines, que, d’autre part, ces travaux de couture exigent un savoir faire que vous ne possédez pas et qu’il serait laborieux d’acquérir alors que les petits chinois peuvent vous fournir une entière nouvelle garde-robe pour un prix défiant toute concurrence ?
Ainsi, cordonneries et merceries ferment une à une, des métiers et des savoirs faire se perdent au seul profit de la grande distribution et du productivisme effréné. Ainsi des tonnes d’appareils en état de fonctionnement ou aisément réparables s’entassent dans des décharges immenses, à l’impact écologique catastrophique, en étant remplacés chez leurs anciens propriétaires par de nouvelles versions davantage « gadgétisées » et donc plus fragiles, tandis que d'innombrables individus s’endettent, parfois dramatiquement, pour acquérir l’équivalent de ce ces déchets de luxe. Ainsi les armoires dégueulent de fringues jamais portés qu’on n’a même plus la force d’apporter à des œuvres de charité.
Sous nos cieux occidentaux écrasés par l’avoir, la dignité se situe désormais dans la capacité de distance envers les conformismes mercantiles du temps et dans l’aptitude à vouloir être et non à chercher à paraître. Sobriété, humilité et décroissance.
Face aux pathologies de l’achat comme substitut d’être au monde, il est donc urgent de réhabiliter et de promouvoir un comportement dont l’extrême simplicité ne doit pas masquer l’absolue nécessité. N’acheter que ce dont l’utilité a été mûrement réfléchie, choisir des produits de qualité (si possible fabriqués en France ou tout au moins en Europe dans des conditions sociales et saniataires acceptables) et chercher à les conserver aussi longtemps qu’il est possible.
Dans la même optique, lorsque que l’on sépare, pour une bonne raison, de tel ou tel objet, il convient de ne jamais oublier de s’enquérir au préalable auprès de son entourage ou dans des circuits d’échange s’il ne pourrait pas être utile à quelqu’un. De la même façon, lorsqu’un achat est malgré tout nécessaire, n’oublions jamais, avant de nous précipiter dans les entrepôts des enseignes aveuglantes du totalitarisme marchand, de vérifier si cet objet n’est pas disponible dans un circuit parallèle, d’occasion ou de seconde main ou chez un artisan ou petit commerçant de notre communauté.
jeudi 30 septembre 2010
mardi 28 septembre 2010
dimanche 26 septembre 2010
L'aventure européenne de Fanny et Mathilde.
Nous, Fanny TRUILHE et Mathilde GIBELIN, sommes lancées depuis le 21 septembre 2009 dans un tour d'Europe à pied de 10 mois sur les traces des légendes européennes parce que nous voulons une Europe forte et fière de sa culture et de ses traditions.
tourdeurope.over-blog.com
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jeudi 23 septembre 2010
De la démocratie en Amérique (Alexis de Toqueville 1840).
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-la s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
Au-dessus de ceux-la s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
mardi 21 septembre 2010
L’équinoxe d’Automne, fête de Mabon.
Moissons, dégustation, méditation et introspection. Les périodes de jour deviennent égales aux périodes de nuit. Toutes les traditions de cette période se rapportent aux moissons et en font une fête agraire.
C'est le temps des récoltes, des vendanges. Tous les produits de la terre sont consommés en abondance, on fait aussi des réserves avant l'arrivée de l'hiver.
C'est aussi le temps de la chasse, la venaison est d'ailleurs de rigueur en cette fête.La pomme s'avère l'aliment sacré de cette célébration.
Les plats à servir.
Gibier, venaison, viandes grillées, côtelettes de porc et compote de pommes, maïs en épi, en crème, pommes (sous toutes les formes), confiture de pèche, de mûres et d'abricots, tartes aux fruits, fruits secs, champignons, betteraves, raisins, carottes.
C'est le temps des récoltes, des vendanges. Tous les produits de la terre sont consommés en abondance, on fait aussi des réserves avant l'arrivée de l'hiver.
C'est aussi le temps de la chasse, la venaison est d'ailleurs de rigueur en cette fête.La pomme s'avère l'aliment sacré de cette célébration.
Les plats à servir.
Gibier, venaison, viandes grillées, côtelettes de porc et compote de pommes, maïs en épi, en crème, pommes (sous toutes les formes), confiture de pèche, de mûres et d'abricots, tartes aux fruits, fruits secs, champignons, betteraves, raisins, carottes.
lundi 20 septembre 2010
La danse macabre.
La danse macabre représente, dans la littérature, la peinture ou la sculpture du XIVème au XVIème siècle, l'entraînement inexorable de tous les humains, quelle que soit leur position sociale, dans un cortège solidaire vers un destin commun. Les personnages qui composent la danse macabre sont, dans l'ordre : l'acteur, la pape, l'empereur, le cardinal, le roi, le patriarche, le connétable, l'archevêque, le chevalier, l'évêque, l'écuyer, l'abbé, le bailli, l'astrologue, le bourgeois, le chartreux, le sergent, tous entrelacés de squelettes. Puis, viennent quatre personnages qui ne sont pas séparés par des morts : le médecin, la femme, l'usurier et le pauvre.
De nombreuses églises ou cimetières furent ornés de grandes fresques représentant cette alternance de squelettes et de personnages vivants. Cette forme d'expression fut le résultat d'une prise de conscience et d'une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci était devenue plus présente et plus traumatisante, notamment suite à la grande peste de 1348, et aux différents conflits de la Guerre de Cent Ans.
La danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moquait le destin, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l'empereur comme le lansquenet.
La plus célèbre des danses macabres fut peinte sous les arcades du cimetière des Saints-Innocents à Paris. Des reproductions circulèrent dans toute l'Europe. Rares sont aujourd'hui les danses macabres complètes que l'on peut encore admirer. Parmi les plus remarquables, on mentionnera celle de l'église Kermaria-An-Iskuit à Plouha (Côtes-d'Armor) mais aussi celle de l'Abbaye bénédictine St Robert de la Chaise-Dieu, celle de église paroissiale Saint-Germain de la Ferté-Loupière (Yonne), celle de église paroissiale de Kernascléden et celle de église Sainte-Apolline de Brianny (Côte d'Or).
(Auteur : Eisbär)
De nombreuses églises ou cimetières furent ornés de grandes fresques représentant cette alternance de squelettes et de personnages vivants. Cette forme d'expression fut le résultat d'une prise de conscience et d'une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci était devenue plus présente et plus traumatisante, notamment suite à la grande peste de 1348, et aux différents conflits de la Guerre de Cent Ans.
La danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moquait le destin, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l'empereur comme le lansquenet.
La plus célèbre des danses macabres fut peinte sous les arcades du cimetière des Saints-Innocents à Paris. Des reproductions circulèrent dans toute l'Europe. Rares sont aujourd'hui les danses macabres complètes que l'on peut encore admirer. Parmi les plus remarquables, on mentionnera celle de l'église Kermaria-An-Iskuit à Plouha (Côtes-d'Armor) mais aussi celle de l'Abbaye bénédictine St Robert de la Chaise-Dieu, celle de église paroissiale Saint-Germain de la Ferté-Loupière (Yonne), celle de église paroissiale de Kernascléden et celle de église Sainte-Apolline de Brianny (Côte d'Or).
(Auteur : Eisbär)
mercredi 15 septembre 2010
mardi 14 septembre 2010
Le torque celtique.
Le torque est un collier rigide en métal (bronze, fer ou or), ouvert ou fermé, dont le type remonte à la fin de l'âge du Bronze européen, au début du Ier millénaire av. J.-C. Son nom vient du latin torquis, qui évoquait un motif torsadé.
C'est pendant la période de Hallstatt (850 - 450 av. J.-C.), première grande période de la civilisation celtique, que le torque se diffuse comme parure et devient un objet accompagnant courament les défunts dans leur sépulture. Il est alors porté aussi bien par les hommes que par les femmes ; il était destiné à des usages divers, puisqu'au-delà de la parure, il servait de cadeau de prestige dans le cadre des échanges aristocratiques, mais aussi d'objet votif destiné à remercier une divinité pour son aide, ainsi qu'un élément très souvent associé à la tombe. Pour accompagner les morts, on fabrique alors des modèles en or spécialement destiné à cet usage.
Par ailleurs, dès cette époque, les héros et les dieux sont souvent représentés portant le torque, signe de la grande valeur symbolique de l'objet. Sur le "Pilier des Nautes découvert à Paris", le dieu Cernunnos porte un torque autour du cou et un autre torque sur chacun de ses bois, ce qui montre le caractère sacré de cet élément de parure.
Pendant l'époque laténienne (450 - 50 av. J.-C.), l'usage du torque se modifie quelque peu : il devient beaucoup plus rare dans les sépultures masculines, mais reste un objet indissociable de la parure funéraire féminine, dans les couches aristocratiques de la population. Pourtant, il reste un objet de parure très courant, en particulier dans les milieux guerrier, comme l'attestent les très nombreuses représentations figurées de Celtes des IVème - IIème siècles av. J.-C., comme par exemple ceux du relief de Civitalbà, en Italie centrale, il en devient même, parmi les populations italiques et grecques, le signe d'identification par excellence du guerrier celte.
Le décor du torque, à l'époque laténienne, devient d'une grande richesse, intégrant entrelacs, motifs végétaux issus du monde italique et traditionnelles représentations de têtes celtiques. Il semble que chaque peuple ait développé un décor qui lui était propre, le torque devenant ainsi également un moyen de reconnaissance ethnique. Les dépôts votifs de torques ont toujours cours, souvent associés à des monnaies, qui ont fait leur apparition dans le monde celtique au IVème siècle av. J.-C., avec l'imitation des statères de Philippe de Macédoine. En Grande-Bretagne, mais aussi dans la Péninsule ibérique, ces dépôts sont parfois d'une richesse extraordinaire et la découverte de la région de Newark, si elle offre un exemplaire d'une valeur artistique exceptionnelle, vient confirmer l'importance de la pratique votive et du caractère hautement symbolique du torque de l'autre côté de la Manche.
C'est pendant la période de Hallstatt (850 - 450 av. J.-C.), première grande période de la civilisation celtique, que le torque se diffuse comme parure et devient un objet accompagnant courament les défunts dans leur sépulture. Il est alors porté aussi bien par les hommes que par les femmes ; il était destiné à des usages divers, puisqu'au-delà de la parure, il servait de cadeau de prestige dans le cadre des échanges aristocratiques, mais aussi d'objet votif destiné à remercier une divinité pour son aide, ainsi qu'un élément très souvent associé à la tombe. Pour accompagner les morts, on fabrique alors des modèles en or spécialement destiné à cet usage.
Par ailleurs, dès cette époque, les héros et les dieux sont souvent représentés portant le torque, signe de la grande valeur symbolique de l'objet. Sur le "Pilier des Nautes découvert à Paris", le dieu Cernunnos porte un torque autour du cou et un autre torque sur chacun de ses bois, ce qui montre le caractère sacré de cet élément de parure.
Pendant l'époque laténienne (450 - 50 av. J.-C.), l'usage du torque se modifie quelque peu : il devient beaucoup plus rare dans les sépultures masculines, mais reste un objet indissociable de la parure funéraire féminine, dans les couches aristocratiques de la population. Pourtant, il reste un objet de parure très courant, en particulier dans les milieux guerrier, comme l'attestent les très nombreuses représentations figurées de Celtes des IVème - IIème siècles av. J.-C., comme par exemple ceux du relief de Civitalbà, en Italie centrale, il en devient même, parmi les populations italiques et grecques, le signe d'identification par excellence du guerrier celte.
Le décor du torque, à l'époque laténienne, devient d'une grande richesse, intégrant entrelacs, motifs végétaux issus du monde italique et traditionnelles représentations de têtes celtiques. Il semble que chaque peuple ait développé un décor qui lui était propre, le torque devenant ainsi également un moyen de reconnaissance ethnique. Les dépôts votifs de torques ont toujours cours, souvent associés à des monnaies, qui ont fait leur apparition dans le monde celtique au IVème siècle av. J.-C., avec l'imitation des statères de Philippe de Macédoine. En Grande-Bretagne, mais aussi dans la Péninsule ibérique, ces dépôts sont parfois d'une richesse extraordinaire et la découverte de la région de Newark, si elle offre un exemplaire d'une valeur artistique exceptionnelle, vient confirmer l'importance de la pratique votive et du caractère hautement symbolique du torque de l'autre côté de la Manche.
dimanche 12 septembre 2010
L'abbaye de Senanque, patrimoine cistercien du Vaucluse.
Fondée en 1148 à l'initiative d'Alsaur, évêque de Cavaillon, par des moines cisterciens venant de Mansiade dans L'Ardèche, cette magnifique et vaste abbaye offre un remarquable exemplaire d'édifice cistercien, retirée au sein d'un calme vallon où coule la Sénancole.
Consacrée par l'évêque de Cavaillon en 1178, sa construction pris près d'un siècle. Au 14 ème siècle, l'abbaye atteint son apogée ; elle possède alors 4 moulins, 7 granges et des terres en Provence. En 1509 est nommé son premier abbé commanditaire mais bientôt les vicissitudes politiques de l'époque vont briser son rayonnement. En 1544, en pleine guerre de religion, l'abbaye est dévastée par les Vaudois. En 1791, en pleine révolution nationale, elle est vendue comme Bien National. Elle échoua, en 1854, à une communauté de l'ordre de Cîteaux, qui, se regroupant avec celle de l'abbaye de Lérins, permit à la vie monastique de reprendre à Sénanque. Malheureusement en 1903, la loi sur les congrégations expulse cette communauté de l'abbaye.
La vie conventuelle ne reviendra qu'en 1926 avant un nouveau départ des moines en 1969 pour leur maison mère l'Abbaye de Lérins et un dernier retour d'une communauté à Senanque en 1988. Actuellement 6 moines y résident.
Cette magnifique et vaste abbaye offre un remarquable exemplaire d'édifice cistercien.C'est un ensemble unique, composé d'une église à coupole octogonale, d'un cloître voûté en berceau, d'un dortoir de 30 m de long et de plusieurs bâtiments conventuels anciens (salle capitulaire, réfectoire, chauffoir...). L'église offre des proportions admirables, mais ne présente aucune décoration pour respecter l'austérité cistercienne. La croisée du tancept est pourtant surmontée d'une coupole sur trompes très travaillées. La magnifique salle capitulaire est formée par six croisés d'ogives, cette salle est la seule où les moines ont le droit de parler. Le dortoir, d'une longueur de 30 mètres, pouvait accueillir une trentaine de moines. Il est sobrement éclairé par un oculus et d'étroites fenêtres.
De nos jours, la communauté suit la règle bénédictine, prônant l'isolement, la pauvreté et la simplicité, la vie cistercienne reposant essentiellement sur la prière, la lecture de la bible et le travail.L'abbaye dispose de plus d'une hôtellerie, recevant régulièrement des personnes désirant partager la vie de prière de la communauté, dans le silence et le recueillement.
(Auteur : Eisbär)
Consacrée par l'évêque de Cavaillon en 1178, sa construction pris près d'un siècle. Au 14 ème siècle, l'abbaye atteint son apogée ; elle possède alors 4 moulins, 7 granges et des terres en Provence. En 1509 est nommé son premier abbé commanditaire mais bientôt les vicissitudes politiques de l'époque vont briser son rayonnement. En 1544, en pleine guerre de religion, l'abbaye est dévastée par les Vaudois. En 1791, en pleine révolution nationale, elle est vendue comme Bien National. Elle échoua, en 1854, à une communauté de l'ordre de Cîteaux, qui, se regroupant avec celle de l'abbaye de Lérins, permit à la vie monastique de reprendre à Sénanque. Malheureusement en 1903, la loi sur les congrégations expulse cette communauté de l'abbaye.
La vie conventuelle ne reviendra qu'en 1926 avant un nouveau départ des moines en 1969 pour leur maison mère l'Abbaye de Lérins et un dernier retour d'une communauté à Senanque en 1988. Actuellement 6 moines y résident.
Cette magnifique et vaste abbaye offre un remarquable exemplaire d'édifice cistercien.C'est un ensemble unique, composé d'une église à coupole octogonale, d'un cloître voûté en berceau, d'un dortoir de 30 m de long et de plusieurs bâtiments conventuels anciens (salle capitulaire, réfectoire, chauffoir...). L'église offre des proportions admirables, mais ne présente aucune décoration pour respecter l'austérité cistercienne. La croisée du tancept est pourtant surmontée d'une coupole sur trompes très travaillées. La magnifique salle capitulaire est formée par six croisés d'ogives, cette salle est la seule où les moines ont le droit de parler. Le dortoir, d'une longueur de 30 mètres, pouvait accueillir une trentaine de moines. Il est sobrement éclairé par un oculus et d'étroites fenêtres.
De nos jours, la communauté suit la règle bénédictine, prônant l'isolement, la pauvreté et la simplicité, la vie cistercienne reposant essentiellement sur la prière, la lecture de la bible et le travail.L'abbaye dispose de plus d'une hôtellerie, recevant régulièrement des personnes désirant partager la vie de prière de la communauté, dans le silence et le recueillement.
(Auteur : Eisbär)
samedi 11 septembre 2010
La Citroën 2CV
La Citroën 2CV est une voiture populaire française produite par Citroën entre 1949 et 1990.
À l'époque où Michelin, le célèbre constructeur de pneumatiques, rachète Citroën (en 1935), les frères Michelin, fondateurs de l'entreprise familiale, ont l'idée de créer une voiture économique, bon marché pour les paysans et les classes sociales à faibles revenus.
Dès les années cinquante cette extraordinaire automobile se rencontre déjà partout sur les routes de France. Bon marché, ultra économique, infatigable, équipée d'un moteur d'une simplicité déconcertante nécessitant très peu d'entretien, capable de rouler sur tous les terrains grâce à une suspension exceptionnelle, la 2 CV a connu un succès unique dans l'histoire de l'automobile. Le 27 juillet 1990, la production de cette voiture qui défia les époques et les classes sociales fut définitivement stoppée au grand dam de tous les amoureux de cette voiture qui restera encore et toujours très appréciée et collectionnée.
À l'époque où Michelin, le célèbre constructeur de pneumatiques, rachète Citroën (en 1935), les frères Michelin, fondateurs de l'entreprise familiale, ont l'idée de créer une voiture économique, bon marché pour les paysans et les classes sociales à faibles revenus.
Dès les années cinquante cette extraordinaire automobile se rencontre déjà partout sur les routes de France. Bon marché, ultra économique, infatigable, équipée d'un moteur d'une simplicité déconcertante nécessitant très peu d'entretien, capable de rouler sur tous les terrains grâce à une suspension exceptionnelle, la 2 CV a connu un succès unique dans l'histoire de l'automobile. Le 27 juillet 1990, la production de cette voiture qui défia les époques et les classes sociales fut définitivement stoppée au grand dam de tous les amoureux de cette voiture qui restera encore et toujours très appréciée et collectionnée.
mardi 7 septembre 2010
Hommage a Catarina Segurana.
Le 15 août 1543, alors que la ville de Nice était assiégée par les troupes franco-turques, la légende veut que la Vierge Marie ait étendu son manteau céleste sur notre cité pour la protéger des boulets de canons ennemis. Depuis, le peuple nissart voue un culte tout particulier à la Gran Vierge.
C’est ce même jour que la lavandière Catarina Segurana sut, à travers son courage, redonner ardeur et foi aux défenseurs de Nice.
Jouinessa Rebela.com
Nissa Rebela.com
lundi 6 septembre 2010
Le rythme de vie des coteaux du Beaujolais.
L’identité lyonnaise est profondément influencée par la tradition viticole du Beaujolais. Si personne parmi vous n’omet de prouver sa fidélité au beaujolais nouveau, combien connaissent encore le rythme de vie de nos coteaux ?
De Mai à Juillet …
« Rosée et fraîcheur en mai, donnent vin à la vigne et foin au pré » La floraison de la vigne commence 8 à 12 jours après l’apparition des bourgeons, selon le temps. Elle dure entre 7 et 15 jours selon le cépage et la climatologie.
La floraison correspond à l’apparition de fleurs sur la grappe c’est-à-dire que les boutons floraux s’ouvrent et laissent place aux fleurs.
Durant la floraison de la vigne de fortes rafales de vents ou une trop forte humidité sont des facteurs nuisibles au bon déroulement de ce stade phénologique (phénomène lié à la saison), essentiel pour la récolte. La vigne est sensible aux changements climatiques lorsqu’elle est en fleur. Le bon déroulement de la floraison est important car elle influence la récolte de l’année. De plus, elle influence la récolte de l’an prochain car pendant cette période les bourgeons fructifères de l’année suivante se forment.
De Juillet à Août …
« Chaud juillet sur frais juin, peu de blé mais bon vin »
Durant l’été, la vigne pousse très vite s’il fait chaud. Le feuillage continue à se développer et les fleurs vont donner des grains de raisins : c’est la nouaison. En août, c’est la véraison ; les raisins verts grossissent et mûrissent : ils se colorent soit en rouge, soit en jaune, deviennent moins acides et s’enrichissent en sucres et en arômes…C’est le début de la maturation des raisins. L’œnologue (et/ou le viticulteur) réalise une mesure du taux de sucres et d’acidité du raisin, qui détermine la date de récolte (les vendanges) en fonction des parcelles et des cépages.
De Septembre à Octobre …
« Au mois de septembre, les raisins sont bons à prendre »
En septembre, la maturation des raisins est optimale selon les cépages. Les prélèvements et analyses se poursuivent pour pouvoir savoir quand récolter en fonction du cépage, la maturité de la parcelle, le temps et le vin souhaité. Quand vint l’époque des vendanges : les raisins sont récoltés soit manuellement, soit mécaniquement avec une machine à vendanger. Puis en fin de saison, les feuilles tombent et sont emportées par le vent d’automne …
samedi 4 septembre 2010
vendredi 3 septembre 2010
Je suis contre l'islamisation de la France ! (Brigitte Bardot).
« Je suis contre l'islamisation de la France ! Cette allégeance obligatoire, cette soumission forcée me dégoûtent. Me voici peut-être, encore fragilisée par l'ombre d'un procès, mais il n'est pas né celui qui m'empêchera de m'exprimer !
Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n'ait pas à subir le joug d'aucun étranger. Or, depuis une vingtaine d'années, nous nous soumettons à une infiltration souterraine et dangereuse, non contrôlée, qui, non seulement ne se plie pas à nos lois et coutumes, mais encore, au fil des ans, tente de nous imposer les siennes »
Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n'ait pas à subir le joug d'aucun étranger. Or, depuis une vingtaine d'années, nous nous soumettons à une infiltration souterraine et dangereuse, non contrôlée, qui, non seulement ne se plie pas à nos lois et coutumes, mais encore, au fil des ans, tente de nous imposer les siennes »