L’occupation de l’Espagne par les musulmans s’étend sur une période de 8 siècles (de 711 à 1492). L’un des premiers personnage qui incarne l’esprit de la Reconquista est Charles Martel, qui stoppa l’avancée musulmane à la bataille de Poitiers en 732.
Après avoir conquis l’Espagne et la Septimanie très rapidement, les Berbères islamisés mènent des expéditions ponctuelles en Gaule pour s’emparer de butin. Après une punition infligée à une division d’un seigneur Maure, par l’armée Maure elle-même (conflit « interne »), les Berbères s’introduisent dans les terres franque.
Abd el Rahman (le chef de l’armée musulmane), marche sur Poitiers, pille et incendie l’abbaye Saint Hilaire. Il se dirige ensuite vers Tours, dans l’intention de piller l’abbaye Saint Martin-de-Tours. Cependant, Charles Martel, marche vers Tours après avoir réuni une armée de fantassins francs. Il décide d’attendre que les Sarrasins soient lourdement chargés de butin pour les attaquer.
Après une semaine ponctuée d’escarmouches, puis de deux jours de rude bataille, l’armée de Charles prend le meilleur sur l’armée Berbère. La victoire serait en grande partie attribuée à la robustesse des lignes de défense franques, qui auraient résisté à la charge de la cavalerie adverse. Ces lignes de défense, étaient simplement constituées d’hommes forts et de leurs boucliers. Charles fut alors acclamé sous le nom de Martel : « marteau des infidèles ».
Cette défaite correspond à la fin de l’avancée musulmane en occident, elle sera suivie par plusieurs victoires de Martel contre les Maures notamment en Provence et dans la vallée du Rhône.
Cet événement est un symbole de l’insoumission des peuples autochtones de l’époque, face à l’envahisseur musulmans.
samedi 31 juillet 2010
Charles Martel, prémices de la Reconquista.
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vendredi 30 juillet 2010
Le chêne, arbre sacré dans la culture européenne.
Chez les peuples indo-européens, la sacralité des arbres occupe une place privilégiée au cœur des représentations symboliques.
D’une manière générale, pour les sociétés agro-pastorales des régions tempérées, l’arbre et la forêt servaient de refuge, offraient l’alimentation pour les hommes et le bétail, ainsi que du bois de chauffage et de construction.
Chez les Celtes anciens, c’est, parmi toutes les essences d’arbres, le chêne qui revêtait semble-t-il une importance particulière : les textes légendaires irlandais du Moyen-âge évoquent encore la tradition selon laquelle l’intronisation royale se faisait toujours auprès d’un arbre sacré, le plus souvent un chêne, dont la longévité et la robustesse étaient gage de réussite.
Probablement très tôt, dès le Néolithique et l’Âge du Bronze, les peuples d’Europe conférèrent une valeur particulière à certains individus particulièrement grands, solides ou âgés (comme pour l’Irminsul saxon, attesté pour l’époque de Charlemagne).
De là, l’arbre devint souvent une image du centre du monde, de l’axe même du monde reliant les trois niveaux inférieur, médian et supérieur (l’arbre cosmique attesté dans plusieurs mythologies, comme l’Yggdrasil scandinave), puisqu’il plonge ses racines profondément dans la Terre, élance ses branches vers le ciel, comme pour le soutenir à une échelle plus petite, l’arbre était souvent associé à la symbolique du centre des territoires ethniques, le mediolanum des Celtes, littéralement « le milieu de la plaine », devenu le nom de nombreuses cités du monde celte (Melun, Meylan, Mâlains, Milan, etc).
Outre celui de Maxime de Tyr, le témoignage le plus explicite qui nous soit parvenu de la très ancienne sacralité du chêne est un célèbre texte de Pline l’Ancien (un érudit romain de la seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C.), dans lequel il décrit la religion des Gaulois et s’intéresse en particulier aux pratiques des druides.Voici ce qu’écrit Pline :
“ Les druides (c’est ainsi qu’ils appellent leurs mages) n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre dans lequel il croît […] C’est un fait qu’ils pensent que tout ce qui pousse sur ces chênes est d’origine céleste et que c’est le signe que l’arbre a été choisi par le dieu lui-même.”
D’une manière générale, pour les sociétés agro-pastorales des régions tempérées, l’arbre et la forêt servaient de refuge, offraient l’alimentation pour les hommes et le bétail, ainsi que du bois de chauffage et de construction.
Chez les Celtes anciens, c’est, parmi toutes les essences d’arbres, le chêne qui revêtait semble-t-il une importance particulière : les textes légendaires irlandais du Moyen-âge évoquent encore la tradition selon laquelle l’intronisation royale se faisait toujours auprès d’un arbre sacré, le plus souvent un chêne, dont la longévité et la robustesse étaient gage de réussite.
Probablement très tôt, dès le Néolithique et l’Âge du Bronze, les peuples d’Europe conférèrent une valeur particulière à certains individus particulièrement grands, solides ou âgés (comme pour l’Irminsul saxon, attesté pour l’époque de Charlemagne).
De là, l’arbre devint souvent une image du centre du monde, de l’axe même du monde reliant les trois niveaux inférieur, médian et supérieur (l’arbre cosmique attesté dans plusieurs mythologies, comme l’Yggdrasil scandinave), puisqu’il plonge ses racines profondément dans la Terre, élance ses branches vers le ciel, comme pour le soutenir à une échelle plus petite, l’arbre était souvent associé à la symbolique du centre des territoires ethniques, le mediolanum des Celtes, littéralement « le milieu de la plaine », devenu le nom de nombreuses cités du monde celte (Melun, Meylan, Mâlains, Milan, etc).
Outre celui de Maxime de Tyr, le témoignage le plus explicite qui nous soit parvenu de la très ancienne sacralité du chêne est un célèbre texte de Pline l’Ancien (un érudit romain de la seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C.), dans lequel il décrit la religion des Gaulois et s’intéresse en particulier aux pratiques des druides.Voici ce qu’écrit Pline :
“ Les druides (c’est ainsi qu’ils appellent leurs mages) n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre dans lequel il croît […] C’est un fait qu’ils pensent que tout ce qui pousse sur ces chênes est d’origine céleste et que c’est le signe que l’arbre a été choisi par le dieu lui-même.”
jeudi 29 juillet 2010
La bataille des Thermopyles.
« Les Spartes ne demandent pas combien sont l’Ennemi mais où il se trouve. »( Proverbe Spartiate)
Le contexte historique.
Au Vème siècle avant Jésus Christ, la Grèce va être le théâtre d’affrontements constants entre Grecs et Perses. L’empire Perse est alors immense et recouvre une grande partie du Moyen Orient. Les cités grecques ne sont, elles, pas totalement unifiées. Dans ce contexte, Darius 1er va déclencher la première Guerre Médique visant à soumettre les cités grecques. Son fils, Xerxès 1er, lui succède voulant se venger de la défaite de Marathon.
Les préparatifs des Perses sont très longs car Xerxès doit réprimer des révoltes, en Egypte notamment. De leur coté, les grecs sont retombés dans des querelles intestines. Voyant que l’effectif Perse atteint des chiffres énormes, (170.000 fantassins, 30.000 cavaliers et 1200 trirèmes), les Grecs finissent par s’entendre sur leur défense au Congrès de Corinthe à l’automne 481.
31 cités s’engagèrent par serment dans une ligue défensive et préparèrent des contingents de soldats. (7000 fantassins, aucun cavalier et une flotte de 271 trirèmes en soutien) Les troupes terrestres sont confiées au Roi spartiate Léonidas 1er. Les Thermopyles (les « Portes Chaudes », à cause des sources thermales qui s’y trouvent) constituent un défilé dont certains passages n’excèdent pas 10 mètres de largeur. Ce lieu stratégique est choisi car il permet le limiter la supériorité numérique des Perses. Léonidas dispose d’environ 8000 hommes.
Un volet moins connu de la bataille des Thermopyles, s’est aussi joué sur mer.
La bataille de l’Artémision.
Au sortir de la Thessalie les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. La flotte perse s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Une violente tempête de trois jours va détruire environ 400 navires. Plusieurs milliers d'hommes sont noyés. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour. Sur terre les troupes Perses arrivent au défilé des Thermopyles qui protège la route d’Athènes.
La Bataille des Thermopyles.
Le roi des Perses sait que le couloir des Thermopyles est gardé. Un avant -poste a été repéré. Xerxès ordonne une attaque de front, mais il se heurte à la vaillance grecque. Face aux troupes perses, y compris le corps d’élite des « Immortels », appelé ainsi parce que les troupes étaient toujours complétées au fur et à mesure des pertes, les soldats de Léonidas opposent une résistance solide, et infligent aux Perses des pertes énormes. Les courtes lances perses ne peuvent atteindre les Grecs armés de la longue lance dorienne.
Le cours de la bataille bascula. Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d’Eurydémos, un citoyen de Malia, qui informe les Perses sur le moyen de contourner l’armée grecque, par le sentier d’Anopée. Un fort détachement de soldats perses reçu l’ordre de suivre le traître et se mit en marche durant la nuit. Les Grecs qui gardaient le chemin furent réveillés par le bruit des feuilles foulées par des milliers de pieds et se hâtèrent de prendre les armes.
Accablés par une nuée de flèches, ils gagnent les hauteurs pour se défendre. Les Perses, sans s’occuper d’eux, redescendirent le versant méridional de la montagne et arrivèrent en moins de seize heures dans le défilé. Informés de l’arrivée des Perses sur leurs arrières, Léonidas et ses officiers tiennent conseil et leurs avis différèrent, certains refusaient tout abandon de poste, d’autres étaient de l’avis opposé. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites Spartiates, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre.
Pris en étau, ils marchent jusqu’à l’endroit le plus large du défilé et l’affrontement eut lieu. Les Grecs résistent héroïquement autour du roi spartiate et sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. À l'issue de la bataille, ce dernier ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus. Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates.
Le sacrifice de Léonidas et de ses spartiates n’évita cependant pas la mise à sac d’Athènes, et la guerre médique continua. Cependant, le courage de ces hommes redonna hargne et courage aux Grecs qui en firent des symboles de la résistance grecque. Ils finiront par vaincre les Perses, et la fin des guerres médiques marquera le début de l’ère la plus glorieuse pour la Grèce et en particulier Athènes.
Plus tard, au sommet du Kolonós, les Grecs érigèrent un mausolée à l’emplacement où tant de soldats étaient tombés. Une inscription du poète Simonide de Céos rappelle à chacun le terme de cette lutte héroïque : « Etranger, va dire à Sparte qu’ici nous gisons dociles à ses ordres ». Une autre traduction est possible : « Étranger, va dire à Sparte qu'ici nous sommes morts pour obéir à ses lois. »
(Auteur : Waterman)
Le contexte historique.
Au Vème siècle avant Jésus Christ, la Grèce va être le théâtre d’affrontements constants entre Grecs et Perses. L’empire Perse est alors immense et recouvre une grande partie du Moyen Orient. Les cités grecques ne sont, elles, pas totalement unifiées. Dans ce contexte, Darius 1er va déclencher la première Guerre Médique visant à soumettre les cités grecques. Son fils, Xerxès 1er, lui succède voulant se venger de la défaite de Marathon.
Les préparatifs des Perses sont très longs car Xerxès doit réprimer des révoltes, en Egypte notamment. De leur coté, les grecs sont retombés dans des querelles intestines. Voyant que l’effectif Perse atteint des chiffres énormes, (170.000 fantassins, 30.000 cavaliers et 1200 trirèmes), les Grecs finissent par s’entendre sur leur défense au Congrès de Corinthe à l’automne 481.
31 cités s’engagèrent par serment dans une ligue défensive et préparèrent des contingents de soldats. (7000 fantassins, aucun cavalier et une flotte de 271 trirèmes en soutien) Les troupes terrestres sont confiées au Roi spartiate Léonidas 1er. Les Thermopyles (les « Portes Chaudes », à cause des sources thermales qui s’y trouvent) constituent un défilé dont certains passages n’excèdent pas 10 mètres de largeur. Ce lieu stratégique est choisi car il permet le limiter la supériorité numérique des Perses. Léonidas dispose d’environ 8000 hommes.
Un volet moins connu de la bataille des Thermopyles, s’est aussi joué sur mer.
La bataille de l’Artémision.
Au sortir de la Thessalie les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. La flotte perse s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Une violente tempête de trois jours va détruire environ 400 navires. Plusieurs milliers d'hommes sont noyés. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu'Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour. Sur terre les troupes Perses arrivent au défilé des Thermopyles qui protège la route d’Athènes.
La Bataille des Thermopyles.
Le roi des Perses sait que le couloir des Thermopyles est gardé. Un avant -poste a été repéré. Xerxès ordonne une attaque de front, mais il se heurte à la vaillance grecque. Face aux troupes perses, y compris le corps d’élite des « Immortels », appelé ainsi parce que les troupes étaient toujours complétées au fur et à mesure des pertes, les soldats de Léonidas opposent une résistance solide, et infligent aux Perses des pertes énormes. Les courtes lances perses ne peuvent atteindre les Grecs armés de la longue lance dorienne.
Le cours de la bataille bascula. Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d’Eurydémos, un citoyen de Malia, qui informe les Perses sur le moyen de contourner l’armée grecque, par le sentier d’Anopée. Un fort détachement de soldats perses reçu l’ordre de suivre le traître et se mit en marche durant la nuit. Les Grecs qui gardaient le chemin furent réveillés par le bruit des feuilles foulées par des milliers de pieds et se hâtèrent de prendre les armes.
Accablés par une nuée de flèches, ils gagnent les hauteurs pour se défendre. Les Perses, sans s’occuper d’eux, redescendirent le versant méridional de la montagne et arrivèrent en moins de seize heures dans le défilé. Informés de l’arrivée des Perses sur leurs arrières, Léonidas et ses officiers tiennent conseil et leurs avis différèrent, certains refusaient tout abandon de poste, d’autres étaient de l’avis opposé. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites Spartiates, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense et à l'armée de se retirer en bon ordre.
Pris en étau, ils marchent jusqu’à l’endroit le plus large du défilé et l’affrontement eut lieu. Les Grecs résistent héroïquement autour du roi spartiate et sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. À l'issue de la bataille, ce dernier ordonne qu'on décapite Léonidas et qu'on mette sa tête au bout d'un pieu, ce qui est étrange puisqu'en ce temps, les Perses accordaient de la valeur aux soldats héroïques qu'ils avaient combattus. Cette bataille devint l'emblème de la résistance grecque à l'envahisseur et de l'esprit de sacrifice des Spartiates.
Le sacrifice de Léonidas et de ses spartiates n’évita cependant pas la mise à sac d’Athènes, et la guerre médique continua. Cependant, le courage de ces hommes redonna hargne et courage aux Grecs qui en firent des symboles de la résistance grecque. Ils finiront par vaincre les Perses, et la fin des guerres médiques marquera le début de l’ère la plus glorieuse pour la Grèce et en particulier Athènes.
Plus tard, au sommet du Kolonós, les Grecs érigèrent un mausolée à l’emplacement où tant de soldats étaient tombés. Une inscription du poète Simonide de Céos rappelle à chacun le terme de cette lutte héroïque : « Etranger, va dire à Sparte qu’ici nous gisons dociles à ses ordres ». Une autre traduction est possible : « Étranger, va dire à Sparte qu'ici nous sommes morts pour obéir à ses lois. »
(Auteur : Waterman)
lundi 26 juillet 2010
Chant de fidélité (Docteur Merlin).
Des hommes à l'âme vile, portant le sceptre Et la croix, ont imposé dans nos villes Le reniement de la loi, Mais pour que toujours sur terre, Reste un point de ralliement, D'âge en âge sont fidèles, Les hommes de notre sang
Fidèles aux voix de l'âme, des bois, du roc et du sang, fidèles à la vraie flamme Fidèles à leurs enfants. Lorsqu'a chanté la chouette A l'ombre de nos halliers, Ils sont entrés pour la fête Du glaive et du chevalier
Les esclaves de la messe, ont bafoué la raison, cloué l'oiseau de sagesse, aux portes de leurs maisons Ils ont brûlé nos sourcières, Ils ont souillé nos enfants Mais le chœur des âmes fières A triomphé dans le vent
Nous veillerons sous l'étoile, qui veille Sur nos destins, nous ferons gonfler la voile Vers les rivages lointains. Et nous paierons d'âge en âge, Le tribut de notre sang Afin que l'or de l'aurore Réponde à l'or du couchant.
dimanche 25 juillet 2010
Le communautarisme, notre porte de sortie (1/2).
Le système sait depuis longtemps que le communautarisme est son ennemi le plus puissant. Les tenants républicains d’une France « une et indivisible » luttent depuis toujours contre les communautés qui faisaient la force de notre vieille nation, qu’elles soient religieuses, professionnelles, régionales ou même familiales. Nos élites auto-proclamées ont semblé tergiverser un moment face aux revendications communautaristes de minorités jouant la complainte de la victimisation.
L’adoption de la religion du métissage porte un coup d’arrêt à cette tentation et s’inscrit dans la volonté d’éradiquer à moyen terme les velléités identitaires et communautaires des uns et des autres. Nous avons maintenant à choisir entre l’avenir métissé qu’on veut nous imposer et son exact opposé, le maintien d’une diversité revendiquée et assumée qui passe par un communautarisme renouvelé.
L’idée d’assimilation abandonnée par la force des choses (et du nombre), toute demande d’intégration étant vécue comme une intolérable injonction néo-colonialiste, la voie du communautarisme semblait seule subsister avant que n’apparaisse opportunément la nouvelle religion du métissage généralisé et ses idoles de carton-pâtes, couples people en mal d’exotisme conjugal, miss café au lait et autres joueurs de tennis hâtivement starifiés pour mieux coller à l’air du temps.
Malgré tous ses efforts, le système ne parviendra pas à endiguer la montée des communautarismes, de quelque bord qu’ils soient. On la perçoit dans le cadre scolaire, le domaine du logement ou du travail, la vie sociale tout court. Le melting-pot ne se décrète pas, à moins d’user de méthodes coercitives qui ne feront qu’augmenter un sentiment de révolte face aux élites qui, à terme, signera la fin de leur règne.
Plutôt que d’aller à l’encontre d’une évolution inéluctable au motif qu’elle ferait aujourd’hui l’affaire des populations récemment installées sur notre sol, nous devrions accompagner et promouvoir une vision communautaire de notre avenir. Nous avons tout à y gagner, quel que soit le futur qui nous attend.
(Auteur : Roark), Association Des racines et des elfes
L’adoption de la religion du métissage porte un coup d’arrêt à cette tentation et s’inscrit dans la volonté d’éradiquer à moyen terme les velléités identitaires et communautaires des uns et des autres. Nous avons maintenant à choisir entre l’avenir métissé qu’on veut nous imposer et son exact opposé, le maintien d’une diversité revendiquée et assumée qui passe par un communautarisme renouvelé.
L’idée d’assimilation abandonnée par la force des choses (et du nombre), toute demande d’intégration étant vécue comme une intolérable injonction néo-colonialiste, la voie du communautarisme semblait seule subsister avant que n’apparaisse opportunément la nouvelle religion du métissage généralisé et ses idoles de carton-pâtes, couples people en mal d’exotisme conjugal, miss café au lait et autres joueurs de tennis hâtivement starifiés pour mieux coller à l’air du temps.
Malgré tous ses efforts, le système ne parviendra pas à endiguer la montée des communautarismes, de quelque bord qu’ils soient. On la perçoit dans le cadre scolaire, le domaine du logement ou du travail, la vie sociale tout court. Le melting-pot ne se décrète pas, à moins d’user de méthodes coercitives qui ne feront qu’augmenter un sentiment de révolte face aux élites qui, à terme, signera la fin de leur règne.
Plutôt que d’aller à l’encontre d’une évolution inéluctable au motif qu’elle ferait aujourd’hui l’affaire des populations récemment installées sur notre sol, nous devrions accompagner et promouvoir une vision communautaire de notre avenir. Nous avons tout à y gagner, quel que soit le futur qui nous attend.
(Auteur : Roark), Association Des racines et des elfes
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samedi 24 juillet 2010
Histoire de la chevalerie.
Au cours du XIe siècle, dans tout l’Occident chrétien, se développe une nouvelle classe sociale, la chevalerie, caste de guerriers au code moral très strict, et se donnant pour mission de protéger les femmes et les faibles, défendre l'Eglise ainsi qu'aimer et honorer sa patrie a ses risques et périls mais ils sont d’abord et avant tout des spécialistes de la guerre.
Il ne faut pas confondre chevalier et soldat, le chevalier ne touche pas de solde. On comprend donc qu’au XIIe siècle, seuls les plus riches peuvent posséder un cheval et tout l’équipement nécessaire (la lance et l’épée, l’écu, le heaume et le haubert). La caste des chevaliers, s’est refermée progressivement, de génération en génération la méritocratie et le droit du sang prévalait alors pour l'acquisition du titre. Ainsi, il existe une justification démocratique de l’aristocratie, les meilleurs et les plus forts ont été choisis par les victimes de l’oppression. La noblesse est donc directement issue du peuple qui, peu capable de se défendre lui-même, confie son sort à des protecteurs.
Les seigneurs se préparent très jeunes au métier des armes. Ils sont tout d’abord pages ensuite valets, puis, écuyers.Vers l’âge de quinze ans, ils sont enfin admis au combat.
C’est par la cérémonie de l’adoubement que l’écuyer devient chevalier.
Le rituel, assez complexe, commence la veille de la cérémonie, le futur chevalier doit prendre un bain, jeûner et passer la nuit en prières. Après la messe et la communion du matin, on remet au jeune homme ses armes défensives et offensives. On le frappe ensuite violemment, soit de la main, soit du plat d’une épée : c’est la colée, qui vise à éprouver le jeune chevalier et à montrer sa force. Il est ensuite invité à prouver son habileté et sa puissance au jeu de la quintaine.
Enfin, le nouveau chevalier doit prêter serment sur la Bible, promettre fidélité à son seigneur et protection aux pauvres, à la suite de quoi on le fête en donnant un grand banquet en son honneur.
Il ne faut pas confondre chevalier et soldat, le chevalier ne touche pas de solde. On comprend donc qu’au XIIe siècle, seuls les plus riches peuvent posséder un cheval et tout l’équipement nécessaire (la lance et l’épée, l’écu, le heaume et le haubert). La caste des chevaliers, s’est refermée progressivement, de génération en génération la méritocratie et le droit du sang prévalait alors pour l'acquisition du titre. Ainsi, il existe une justification démocratique de l’aristocratie, les meilleurs et les plus forts ont été choisis par les victimes de l’oppression. La noblesse est donc directement issue du peuple qui, peu capable de se défendre lui-même, confie son sort à des protecteurs.
Les seigneurs se préparent très jeunes au métier des armes. Ils sont tout d’abord pages ensuite valets, puis, écuyers.Vers l’âge de quinze ans, ils sont enfin admis au combat.
C’est par la cérémonie de l’adoubement que l’écuyer devient chevalier.
Le rituel, assez complexe, commence la veille de la cérémonie, le futur chevalier doit prendre un bain, jeûner et passer la nuit en prières. Après la messe et la communion du matin, on remet au jeune homme ses armes défensives et offensives. On le frappe ensuite violemment, soit de la main, soit du plat d’une épée : c’est la colée, qui vise à éprouver le jeune chevalier et à montrer sa force. Il est ensuite invité à prouver son habileté et sa puissance au jeu de la quintaine.
Enfin, le nouveau chevalier doit prêter serment sur la Bible, promettre fidélité à son seigneur et protection aux pauvres, à la suite de quoi on le fête en donnant un grand banquet en son honneur.
jeudi 22 juillet 2010
Civilisation celtique, période de l'Hallstatt
La civilisation celtique antique est traditionnellement divisée en deux phases principales par les historiens, les noms de ces deux phases viennent des deux sites archéologiques qui ont servi à les définir, à partir de la culture matérielle.
Une première période, dite de Hallstatt, de 850 à 450 avant J.-C. environ, qui correspond au premier âge du Fer, une seconde, dite de La Tène, de 450 à 50 environ, qui correspond au second âge du Fer.
Les traces les plus anciennes de la civilisation celte sont localisées en Europe centrale, en Bohême et en Hongrie, et semblent remonter au IXème siècle avant J.-C. ; cette culture se forme dans le contexte des modifications sociales et culturelles profondes des débuts l’âge du Fer. L’élaboration de la culture celtique fut bien sûr progressive et intégra des éléments techniques ou esthétiques de l'âge du bronze.
Une première période s’étend jusqu’au milieu du Vème siècle, donc de 850 à 450 environ elle est qualifiée de Hallstatt, du nom du célèbre site archéologique autrichien qui a permis de l’identifier. A partir du foyer initial, les populations voisines auraient adopté les principaux éléments de cette culture, en Autriche, Suisse, Italie du Nord-ouest (Lugano), Allemagne du sud et France de l’Est.c’est le moment de la diffusion de la métallurgie du fer en Europe et de l’invention d’un outillage agricole plus performant, dont les formes sont parfois restées inchangées jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi probablement dès cette période que se diffuse une langue commune à cette civilisation, langue dite celtique du nom donné par les Grecs à ces populations (Keltoi), qui pourrait dériver du nom qu’elles se donnaient elles-mêmes, comme l’affirme César. La culture celtique se diffuse lentement vers l’Ouest, à la fin de la période toute la France actuelle est celtisée, mais aussi une grande partie de la péninsule Ibérique et des îles britanniques.
Une première période, dite de Hallstatt, de 850 à 450 avant J.-C. environ, qui correspond au premier âge du Fer, une seconde, dite de La Tène, de 450 à 50 environ, qui correspond au second âge du Fer.
Les traces les plus anciennes de la civilisation celte sont localisées en Europe centrale, en Bohême et en Hongrie, et semblent remonter au IXème siècle avant J.-C. ; cette culture se forme dans le contexte des modifications sociales et culturelles profondes des débuts l’âge du Fer. L’élaboration de la culture celtique fut bien sûr progressive et intégra des éléments techniques ou esthétiques de l'âge du bronze.
Une première période s’étend jusqu’au milieu du Vème siècle, donc de 850 à 450 environ elle est qualifiée de Hallstatt, du nom du célèbre site archéologique autrichien qui a permis de l’identifier. A partir du foyer initial, les populations voisines auraient adopté les principaux éléments de cette culture, en Autriche, Suisse, Italie du Nord-ouest (Lugano), Allemagne du sud et France de l’Est.c’est le moment de la diffusion de la métallurgie du fer en Europe et de l’invention d’un outillage agricole plus performant, dont les formes sont parfois restées inchangées jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi probablement dès cette période que se diffuse une langue commune à cette civilisation, langue dite celtique du nom donné par les Grecs à ces populations (Keltoi), qui pourrait dériver du nom qu’elles se donnaient elles-mêmes, comme l’affirme César. La culture celtique se diffuse lentement vers l’Ouest, à la fin de la période toute la France actuelle est celtisée, mais aussi une grande partie de la péninsule Ibérique et des îles britanniques.
mardi 20 juillet 2010
L'identité européenne et ses racines charnelles.
L’européanité est attestée par l’histoire et le caractère transnational des grands faits de culture. Au-delà d’un art rupestre spécifique à toute l’Europe voici déjà 30.000 ans, au-delà des pierres levées et des grands poèmes fondateurs, ceux des Hellènes, des Germains ou des Celtes, il n’y a pas une seule grande création collective qui, ayant été vécue par l’un des peuples de l’ancien espace carolingien, n’a pas été vécue également par tous les autres. Tout grand mouvement né dans un pays d’Europe a trouvé aussitôt son équivalent chez les peuples frères et nulle part ailleurs.
Comme tous les peuples unis par une même culture, les Européens sont les dépositaires d’une très ancienne tradition, mais ils ne le savent pas. La perception leur en a toujours été refusée. En dehors des poèmes homériques, ils n’ont pas d’écriture sainte, bien que la matière en soit offerte par leurs légendes, leur littérature épique et la philosophie antique.
Tout grand peuple a une histoire sacrée qui révèle ses valeurs propres, celles qui donnent un sens à la vie de chacun des siens. Mais la longue histoire des Européens ne leur a jamais été contée. Elle n’a jamais été montrée ni perçue pour ce qu’elle est, un flux continu, comme si un même être, porteur des mêmes significations, avait traversé le temps.
L’Europe n’est pas née des traités de la fin du XXe siècle. Elle est issue de peuples frères qui, entre la Baltique et l’Egée, sur quelques milliers d’année, donnèrent naissance à une communauté de culture sans égal. L’Europe peut donc se définir comme une tradition très ancienne, tirant sa richesse et son unicité de ses peuples constitutifs et de leur héritage spirituel.
Chez tous les peuples indo-européens, que l’on devrait plutôt appeler « boréens », la société aristocratique élargie, celle des hommes libres, à la fois guerriers et propriétaires du sol, anticipe sur ce que sera la cité grecque à partir du VIe siècle avant notre ère.
On en voit l’expression dans l’assemblée des guerriers de l’Iliade, très semblable au Thing germanique et scandinave décrit par Snorri Sturluson. Les Celtes participent du même ordre politique, dont témoignera plus tard la Table Ronde. En revanche, nulle part dans le monde européen on ne verra des roi-prêtres à la tête de castes sacerdotales de type babylonien ou égyptien. A l’époque médiévale et classique les monarchies et les noblesses européennes continueront de résister aux prétentions théocratiques du Saint-Siège, tout en maintenant l’équilibre entre les trois ordres.
« Notre monde [européen] ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants,par ceux qui auront forgé l’épée magique dont parlait Ernst Jünger, l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. »
Dominique Venner : Histoire et tradition des Européens, éditions du Rocher.
Comme tous les peuples unis par une même culture, les Européens sont les dépositaires d’une très ancienne tradition, mais ils ne le savent pas. La perception leur en a toujours été refusée. En dehors des poèmes homériques, ils n’ont pas d’écriture sainte, bien que la matière en soit offerte par leurs légendes, leur littérature épique et la philosophie antique.
Tout grand peuple a une histoire sacrée qui révèle ses valeurs propres, celles qui donnent un sens à la vie de chacun des siens. Mais la longue histoire des Européens ne leur a jamais été contée. Elle n’a jamais été montrée ni perçue pour ce qu’elle est, un flux continu, comme si un même être, porteur des mêmes significations, avait traversé le temps.
L’Europe n’est pas née des traités de la fin du XXe siècle. Elle est issue de peuples frères qui, entre la Baltique et l’Egée, sur quelques milliers d’année, donnèrent naissance à une communauté de culture sans égal. L’Europe peut donc se définir comme une tradition très ancienne, tirant sa richesse et son unicité de ses peuples constitutifs et de leur héritage spirituel.
Chez tous les peuples indo-européens, que l’on devrait plutôt appeler « boréens », la société aristocratique élargie, celle des hommes libres, à la fois guerriers et propriétaires du sol, anticipe sur ce que sera la cité grecque à partir du VIe siècle avant notre ère.
On en voit l’expression dans l’assemblée des guerriers de l’Iliade, très semblable au Thing germanique et scandinave décrit par Snorri Sturluson. Les Celtes participent du même ordre politique, dont témoignera plus tard la Table Ronde. En revanche, nulle part dans le monde européen on ne verra des roi-prêtres à la tête de castes sacerdotales de type babylonien ou égyptien. A l’époque médiévale et classique les monarchies et les noblesses européennes continueront de résister aux prétentions théocratiques du Saint-Siège, tout en maintenant l’équilibre entre les trois ordres.
« Notre monde [européen] ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants,par ceux qui auront forgé l’épée magique dont parlait Ernst Jünger, l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. »
Dominique Venner : Histoire et tradition des Européens, éditions du Rocher.
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dimanche 18 juillet 2010
L'orgue de la Chaise-Dieu
En 1683 Hyacinthe Serroni alors abbé commendataire de La Chaise-Dieu arrivé à la cour de France dans l’entourage du cardinal Mazarin décide de la construction du première orgue connu de l’abbatiale. Le décor s’inscrit dans la logique décorative du baroque français. Cette conception est déjà très archaïque pour la fin du XVIIe siècle.
Sous l’abbatiat du cardinal de Rohan, les travaux reprennent. Le chantier est confié à un facteur parisien : Marin Carouge. Il complète l’instrument de 1683. L’orgue est alors assez semblable à celui que nous connaissons aujourd’hui. Il doit comporter une quarantaine de jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier.
La tuyauterie nouvelle prend place dans le grand buffet, d’un style assez différent de celui du positif de 1683. Ce second buffet est d’un style très classique « Louis XIV », bien que postérieur de douze ans à la mort du Roi-Soleil.
L’orgue sonne sans doute pour la dernière fois le 18 mars 1791. Les scellés sont apposés sur l’instrument. Il semble avoir été saccagé lors des fureurs révolutionnaires.
En 1849, le buffet est classé monument historique. Divers projets sont esquissés mais aucun ne verra le jour.
En 1958, la Maison Merklin refait les tuyaux de façades. Il faudra attendre l’élan donné en 1966 par l’illustre pianiste Cziffra pour que l’orgue se réveille enfin.
En 1976, Le facteur d’orgue Dunand de Villeurbanne termine une importante reconstruction. Pour la première fois depuis 180 ans, l’orgue résonne sous les voûtes de l’abbatiale. Cette restauration aspirait à retrouver l’orgue tel qu’il était à la fin du XVIIIe siècle. Hélas, le résultat n’était pas à la hauteur des attentes. L’instrument s’est vite dégradé et en 1990, il était à nouveau poussif et difficilement jouable.
En 1990, une restauration limitée avait été confiée au facteur Michel Garnier. En fait, il est vite apparu impossible de se contenter d’un rafistolage. L’administration des Monuments Historiques a préféré se lancer dans une véritable restauration d’envergure, afin de redonner à l’instrument tout son éclat.
L’orgue de La Chaise-Dieu est le type même de l’orgue classique français.
L’abbatiale bénéficie d’une acoustique agréable, du fait des tapisseries qui empêchent un écho trop fort, en revanche le jubé est un redoutable obstacle pour la propagation des sons.
L’instrument est utilisé dans les liturgies dominicales, pendant toute la période où les messes sont célébrées à l’abbatiale. Les amateurs peuvent le découvrir plus en détails à l’occasion des journées de l’orgue organisées tous les ans, la semaine qui précède le 15 août. Les plus grands organistes français ou étrangers s’y relaient. Le répertoire privilégié est bien évidemment celui des maîtres de l’école d’orgue française des XVIIe et XVIIIe siècles. Boyvin, Couperin, Grigny, Corette, Dandrieu et bien d’autres sont ici à l’honneur. L’instrument a été créé pour eux. Mais rien n’interdit de s’essayer sur Bach ou les classiques allemands et pourquoi pas certaines pièces de musique contemporaine. La sonorité devient curieuse à cause du tempérament mais elle est pleine de charme.
(Auteur : Eisbär)
Sous l’abbatiat du cardinal de Rohan, les travaux reprennent. Le chantier est confié à un facteur parisien : Marin Carouge. Il complète l’instrument de 1683. L’orgue est alors assez semblable à celui que nous connaissons aujourd’hui. Il doit comporter une quarantaine de jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier.
La tuyauterie nouvelle prend place dans le grand buffet, d’un style assez différent de celui du positif de 1683. Ce second buffet est d’un style très classique « Louis XIV », bien que postérieur de douze ans à la mort du Roi-Soleil.
L’orgue sonne sans doute pour la dernière fois le 18 mars 1791. Les scellés sont apposés sur l’instrument. Il semble avoir été saccagé lors des fureurs révolutionnaires.
En 1849, le buffet est classé monument historique. Divers projets sont esquissés mais aucun ne verra le jour.
En 1958, la Maison Merklin refait les tuyaux de façades. Il faudra attendre l’élan donné en 1966 par l’illustre pianiste Cziffra pour que l’orgue se réveille enfin.
En 1976, Le facteur d’orgue Dunand de Villeurbanne termine une importante reconstruction. Pour la première fois depuis 180 ans, l’orgue résonne sous les voûtes de l’abbatiale. Cette restauration aspirait à retrouver l’orgue tel qu’il était à la fin du XVIIIe siècle. Hélas, le résultat n’était pas à la hauteur des attentes. L’instrument s’est vite dégradé et en 1990, il était à nouveau poussif et difficilement jouable.
En 1990, une restauration limitée avait été confiée au facteur Michel Garnier. En fait, il est vite apparu impossible de se contenter d’un rafistolage. L’administration des Monuments Historiques a préféré se lancer dans une véritable restauration d’envergure, afin de redonner à l’instrument tout son éclat.
L’orgue de La Chaise-Dieu est le type même de l’orgue classique français.
L’abbatiale bénéficie d’une acoustique agréable, du fait des tapisseries qui empêchent un écho trop fort, en revanche le jubé est un redoutable obstacle pour la propagation des sons.
L’instrument est utilisé dans les liturgies dominicales, pendant toute la période où les messes sont célébrées à l’abbatiale. Les amateurs peuvent le découvrir plus en détails à l’occasion des journées de l’orgue organisées tous les ans, la semaine qui précède le 15 août. Les plus grands organistes français ou étrangers s’y relaient. Le répertoire privilégié est bien évidemment celui des maîtres de l’école d’orgue française des XVIIe et XVIIIe siècles. Boyvin, Couperin, Grigny, Corette, Dandrieu et bien d’autres sont ici à l’honneur. L’instrument a été créé pour eux. Mais rien n’interdit de s’essayer sur Bach ou les classiques allemands et pourquoi pas certaines pièces de musique contemporaine. La sonorité devient curieuse à cause du tempérament mais elle est pleine de charme.
(Auteur : Eisbär)
samedi 17 juillet 2010
Recette, le poulet vallée d'Auge, terroir normand.
Cette recette ancienne et rurale était un plat festif, pour les grandes occasions ou tout simplement pour honorer le jour du seigneur dans les familles catholiques.
Il serait dommage que vous maltraitiez un poulet fermier avec du beurre et de la crème 1er prix, préfèrez-leur de bons produits normands, assez facile à trouver et dont la qualité et la typicité n'est plus à prouver. Et rappelez-vous, c'est un plat de fête!
Prenez un poulet entier assaisonné puis marquez-le au beurre dans une cocotte, sur toutes les faces et sans que le beurre ne brûle. Ceci fait, ajouter une garniture aromatique composée de carottes, oignons, blanc de poireaux taillés en mirepoix ainsi qu'un bouquet garni. Ajouter un fond d'eau dans la cocotte, la couvrir puis cuire longuement au four à feu doux.
Pendant ce temps, étuvez dans un fond d'eau avec du beurre et un peu de sucre quelques oignons grelots, réservez les une fois cuits et bien glacés.
Puis faites sauter deux belles poignées de mousserons des prés au beurre et les réserver également.
Piquez une des parties les plus charnues de votre poulet, lorsqu'un jus bien clair s'y écoule, il est cuit!
Une fois découpé et disposé dans une grande sauteuse propre, le flamber génèreusement au Calvados.
Mettre la cocotte avec la garniture sur le feu, la flamber également puis singez avec une cuillère à soupe rase de farine.
Ajoutez 10 cl d'un bon fond blanc de volaille et 200g de crème.
Travaillez la sauce au fouet quelques minutes à feu moyen, sans qu'elle ne bout puis passez-la au chinois sur votre poulet dans la sauteuse, que vous mettrez ensuite à infuser et à réchauffer à feu doux.
Dressez avec goût le poulet dans un plat de service, disposez autour les oignons grelots puis les mousserons que vous aurez préalablement réchauffé. (Certains se permettent d'ajouter des pommes cuites au beurre).
Dégustez, fermez-les yeux et ressentez pleinement l'appel du bocage!
Ne voyez-vous pas les pommiers en fleurs, quelques braves "normandes" avachies dans un lit d'herbes hautes et de pâquerettes, en train de regarder passer la charette du crémier, comme au bon vieux temps?
(Auteur : Baron des Adrets)
Il serait dommage que vous maltraitiez un poulet fermier avec du beurre et de la crème 1er prix, préfèrez-leur de bons produits normands, assez facile à trouver et dont la qualité et la typicité n'est plus à prouver. Et rappelez-vous, c'est un plat de fête!
Prenez un poulet entier assaisonné puis marquez-le au beurre dans une cocotte, sur toutes les faces et sans que le beurre ne brûle. Ceci fait, ajouter une garniture aromatique composée de carottes, oignons, blanc de poireaux taillés en mirepoix ainsi qu'un bouquet garni. Ajouter un fond d'eau dans la cocotte, la couvrir puis cuire longuement au four à feu doux.
Pendant ce temps, étuvez dans un fond d'eau avec du beurre et un peu de sucre quelques oignons grelots, réservez les une fois cuits et bien glacés.
Puis faites sauter deux belles poignées de mousserons des prés au beurre et les réserver également.
Piquez une des parties les plus charnues de votre poulet, lorsqu'un jus bien clair s'y écoule, il est cuit!
Une fois découpé et disposé dans une grande sauteuse propre, le flamber génèreusement au Calvados.
Mettre la cocotte avec la garniture sur le feu, la flamber également puis singez avec une cuillère à soupe rase de farine.
Ajoutez 10 cl d'un bon fond blanc de volaille et 200g de crème.
Travaillez la sauce au fouet quelques minutes à feu moyen, sans qu'elle ne bout puis passez-la au chinois sur votre poulet dans la sauteuse, que vous mettrez ensuite à infuser et à réchauffer à feu doux.
Dressez avec goût le poulet dans un plat de service, disposez autour les oignons grelots puis les mousserons que vous aurez préalablement réchauffé. (Certains se permettent d'ajouter des pommes cuites au beurre).
Dégustez, fermez-les yeux et ressentez pleinement l'appel du bocage!
Ne voyez-vous pas les pommiers en fleurs, quelques braves "normandes" avachies dans un lit d'herbes hautes et de pâquerettes, en train de regarder passer la charette du crémier, comme au bon vieux temps?
(Auteur : Baron des Adrets)
vendredi 16 juillet 2010
L'Hermine bretonne, entre symbole et légende.
" kentoc'h mervel eget bezañ saotred " (Plutôt la mort que la souillure).
Histoire : L'hermine est de nos jours un des symboles forts de la Bretagne, mais ce symbole est aussi chargé d'histoire. L'hermine est depuis 1381 le symbole officiel des ducs de Bretagne, elle a été emblématisée par Jean IV de Montfort qui créa l'ordre de la chevalerie de l'hermine. Cette ordre regroupait 25 chevaliers, il a été abolit à l'annexion de la Bretagne par Charles VIII, roi de France.
Légende : D'après la légende, un jour d'hiver où la duchesse Anne de Bretagne se promenait à cheval, elle assista à la traque d'une hermine par des chasseurs. L'animal à la fourrure blanche se retrouva acculé à une mare boueuse, et l'hermine préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc. La duchesse obteint alors la grâce de l'hermine et ainsi naquit l'emblême et la devise de la Bretagne.
Histoire : L'hermine est de nos jours un des symboles forts de la Bretagne, mais ce symbole est aussi chargé d'histoire. L'hermine est depuis 1381 le symbole officiel des ducs de Bretagne, elle a été emblématisée par Jean IV de Montfort qui créa l'ordre de la chevalerie de l'hermine. Cette ordre regroupait 25 chevaliers, il a été abolit à l'annexion de la Bretagne par Charles VIII, roi de France.
Légende : D'après la légende, un jour d'hiver où la duchesse Anne de Bretagne se promenait à cheval, elle assista à la traque d'une hermine par des chasseurs. L'animal à la fourrure blanche se retrouva acculé à une mare boueuse, et l'hermine préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc. La duchesse obteint alors la grâce de l'hermine et ainsi naquit l'emblême et la devise de la Bretagne.
mardi 13 juillet 2010
Avallon et l'autre monde.
Bernard Rio : Avallon et l’Autre Monde. éditions Yoran Embanner.
Avallon, l’île d’éternelle jeunesse où le roi Arthur fut transporté pour y être soigné par Morgane après la tragique bataille de Camlann, les terres Fortunées au nord du monde, la Grande Plaine où coule une rivière de miel, le Verger de la Joie, le Val sans retour … L’Autre Monde celtique atteste de la croyance des Celtes en l’immortalité de l’âme. L’accès à ces contrées à la fois mystérieuses et merveilleuses n’était jadis possible qu’à quelques hommes bénis des dieux ou des fées au terme d’un périple initiatique, par delà l’océan des âges et des apparences.
Les lieux saints de l’antiquité demeurent sacrés et le passage vers l’au-delà reste ouvert. Bernard Rio propose de retrouver les traces de cet Autre Monde dans le paysage contemporain, l’architecture religieuse et les traditions populaires.
Ces esquisses d’une géographie sacrée offrent une nouvelle et revigorante lecture de la forêt de Brocéliande, de la cité de Glastonbury ou de l’abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire. Elles replacent l’homme sur le chemin de la connaissance, en route vers le milieu du monde.
Avallon, l’île d’éternelle jeunesse où le roi Arthur fut transporté pour y être soigné par Morgane après la tragique bataille de Camlann, les terres Fortunées au nord du monde, la Grande Plaine où coule une rivière de miel, le Verger de la Joie, le Val sans retour … L’Autre Monde celtique atteste de la croyance des Celtes en l’immortalité de l’âme. L’accès à ces contrées à la fois mystérieuses et merveilleuses n’était jadis possible qu’à quelques hommes bénis des dieux ou des fées au terme d’un périple initiatique, par delà l’océan des âges et des apparences.
Les lieux saints de l’antiquité demeurent sacrés et le passage vers l’au-delà reste ouvert. Bernard Rio propose de retrouver les traces de cet Autre Monde dans le paysage contemporain, l’architecture religieuse et les traditions populaires.
Ces esquisses d’une géographie sacrée offrent une nouvelle et revigorante lecture de la forêt de Brocéliande, de la cité de Glastonbury ou de l’abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire. Elles replacent l’homme sur le chemin de la connaissance, en route vers le milieu du monde.
lundi 12 juillet 2010
Le modèle impérial.
L’Empire, ou fédération impériale, est l’unification politique de peuples divers sous une autorité souveraine commune, laissant à chaque entité interne son autonomie et sa liberté ultime.
L’Empire fédère, assemble et agrège, mais n’homogénéise pas aveuglément, au contraire de l’État-nation égalitaire. L’ Empire unifie autour de la fonction de souveraineté, tout en préservant la diversité de toutes les autres fonctions.
Son existence se justifie par la recherche de la puissance et de la pérennité des peuples qu’il rassemble de façon fédérale en une communauté politique et historique. L’ Empire n’a pas non plus vocation (car c’est une de ses dérives possibles) à devenir un «État mondial», comme c’est le rêve, par exemple, de l’islam ou du système de domination occidentalo-américain. Selon notre conception, l’Empire n’inclut et ne prend en charge le destin que des seuls peuples qui peuvent historiquement, culturellement et ethniquement, se dire et se sentir parties de la même communauté globale.
Il existe pourtant une conception négative et suicidaire de l’Empire : c’est le modèle de l’Empire romain finissant, celui d’après les édits de Caracalla (qui accordèrent la citoyenneté romaine à tous les sujets impériaux, quelle que fût leur origine), c’est le modèle de l’Empire d’Alexandre qui voulait fondre en un seul ensemble Grecs et Orientaux, c’est aussi celui des Empires coloniaux européens qui aboutissent aujourd’hui à la colonisation de l’Europe.
Bref, cette forme d’Empire doit être rejetée parce qu’elle est ethnopluraliste et multiraciale, et aboutit toujours à la destruction du peuple-souche et aux conflits intérieurs.
La seule conception positive de l’Empire est celle qui ne l’oppose pas à l’idée de Nation au sens romain de «natifs d’un même grand-peuple». L’Empire est alors une fédération de nations ethniquement apparentées, une grande nation fédérale, en quelque sorte. Tel est le véritable modèle impérial.
L’Empire n’est donc nullement l’État-nation à la fois cosmopolite et centralisé, mais un ensemble de nations libres et fédérées, ethniquement, culturellement et historiquement parentes. L’idée d’Empire n’est donc admissible que si elle échappe à l’universalisme et à son inéluctable dérive vers l’idée d’État mondial.
Pour lire le texte intégral de Guillaume Faye : «Pourquoi nous combattons».
Rendez vous sur : Le chemin sous les buis
L’Empire fédère, assemble et agrège, mais n’homogénéise pas aveuglément, au contraire de l’État-nation égalitaire. L’ Empire unifie autour de la fonction de souveraineté, tout en préservant la diversité de toutes les autres fonctions.
Son existence se justifie par la recherche de la puissance et de la pérennité des peuples qu’il rassemble de façon fédérale en une communauté politique et historique. L’ Empire n’a pas non plus vocation (car c’est une de ses dérives possibles) à devenir un «État mondial», comme c’est le rêve, par exemple, de l’islam ou du système de domination occidentalo-américain. Selon notre conception, l’Empire n’inclut et ne prend en charge le destin que des seuls peuples qui peuvent historiquement, culturellement et ethniquement, se dire et se sentir parties de la même communauté globale.
Bref, cette forme d’Empire doit être rejetée parce qu’elle est ethnopluraliste et multiraciale, et aboutit toujours à la destruction du peuple-souche et aux conflits intérieurs.
La seule conception positive de l’Empire est celle qui ne l’oppose pas à l’idée de Nation au sens romain de «natifs d’un même grand-peuple». L’Empire est alors une fédération de nations ethniquement apparentées, une grande nation fédérale, en quelque sorte. Tel est le véritable modèle impérial.
L’Empire n’est donc nullement l’État-nation à la fois cosmopolite et centralisé, mais un ensemble de nations libres et fédérées, ethniquement, culturellement et historiquement parentes. L’idée d’Empire n’est donc admissible que si elle échappe à l’universalisme et à son inéluctable dérive vers l’idée d’État mondial.
Pour lire le texte intégral de Guillaume Faye : «Pourquoi nous combattons».
Rendez vous sur : Le chemin sous les buis
dimanche 11 juillet 2010
La cathédrale de Chartres.
Magnifique forêt de colonnes de pierres, teintée à l’intérieur par de riches vitraux, Notre-Dame de Chartres est un monument historique majeur. Cependant, la cathédrale présente encore bien des aspects mystérieux. En effet, certaines particularités semblent bien étranges pour une église chrétienne.
Bien avant l’installation des chrétiens sur le site, celui-ci est déjà vénéré par les Gaulois. Le nom même de Chartres a, semble t-il, une origine culturelle car il pourrait provenir soit de « carns », nom donné aux autels de pierre utilisés par les druides, soit de « carnut-Is » qui signifie « lieu sacré des Carnutes », du nom des Gaulois habitant la région lors de la conquête romaine. Avant la première église, le site est occupé par un temple païen dans lequel s’ouvre un puit sacré d’environ 33 m de profondeur.
En 1020, un premier incendie détruit la cathédrale. L’évêque Fulbert fait rebâtir le puits qui se trouve dans la crypte. Par la suite, la crypte devient un lieu de prières à une Vierge noire nommée Notre-Dame-de-Sous-Terre. Les malades affluent en espérant recouvrer la santé. On attribue des pouvoirs miraculeux à l’eau du puits. Les autorités ecclésiastiques font cesser ces pratiques qu’elles jugent superstitieuses. Le puits est muré en 1654.
En 1134, un nouvel incendie ravage la cathédrale. Les travaux reprennent pourtant. En 1144-1145, le portail royal est édifié dont les statues constituent un chef-d’œuvre de sculpture.
Mais, un troisième incendie éclate en 1194. Tout est alors entièrement détruit, sauf la façade et le portail royal. Au milieu des décombres, on retrouve, intacte, une relique précieuse : le fragment de la chemise de la Vierge. Encore une fois, les travaux reprennent. En moins de 30 ans, sous la conduite d’un homme dont on ignore le nom, le gros œuvre est achevé.
Dès 1220, la nef et le chœur peuvent être utilisés pour les messes.
40 ans plus tard, l’édifice, complètement achevé, est dédié à Maris, patronne de Chartres, en présence de Saint Louis.
La cathédrale de Chartres est bien sûr un lieu de culte mais, elle se veut aussi, comme la plupart des églises médiévales, un catéchisme en images pour les illettrés. Ses statues, ses bas-reliefs, ses 2 600 m² de vitraux décorés offrent un résumé des conceptions théologiques de l’époque.Chartres est un livre de pierre destiné à instruire les pèlerins.
L’église développe une surface de 2 000 m² de vitraux qui sont considérés comme les plus beaux du monde. Ils ont été réalisés dans la première moitié du 13e siècle. Sur les 177 verrières initiales, il en reste aujourd’hui 146. Elles offrent une iconographie presque complète des deux testaments, des travaux et des saisons. Les plus belles pièces sont consacrées à Marie dont notamment la Vierge au sein nu de la nef centrale.
Le décor de la cathédrale présente des particularités étranges pour une église chrétienne. Un peu partout dans l’église, on peut voir des symboles tels que des poissons ou des visages, gravés au burin dans les pierres. Quelques thèmes chrétiens pourtant fondamentaux sont totalement absents. Par exemple, on ne trouve nulle part de représentation de la Crucifixion. Par ailleurs, des thèmes astrologiques sont traités dans le décor de la cathédrale.L’élément le plus énigmatique est certainement le labyrinthe. C’est un dessin incrusté dans le sol de la nef, constitué par onze anneaux de dalles noires qui s’enroulent pour former un parcours de plus de 260 m de long.Ce « chemin » conduit jusqu’au cœur du labyrinthe, jadis marqué par une plaque de cuivre gravée du combat mythique de Thésée et du Minotaure.
(Auteur : Eisbär)
Bien avant l’installation des chrétiens sur le site, celui-ci est déjà vénéré par les Gaulois. Le nom même de Chartres a, semble t-il, une origine culturelle car il pourrait provenir soit de « carns », nom donné aux autels de pierre utilisés par les druides, soit de « carnut-Is » qui signifie « lieu sacré des Carnutes », du nom des Gaulois habitant la région lors de la conquête romaine. Avant la première église, le site est occupé par un temple païen dans lequel s’ouvre un puit sacré d’environ 33 m de profondeur.
En 1020, un premier incendie détruit la cathédrale. L’évêque Fulbert fait rebâtir le puits qui se trouve dans la crypte. Par la suite, la crypte devient un lieu de prières à une Vierge noire nommée Notre-Dame-de-Sous-Terre. Les malades affluent en espérant recouvrer la santé. On attribue des pouvoirs miraculeux à l’eau du puits. Les autorités ecclésiastiques font cesser ces pratiques qu’elles jugent superstitieuses. Le puits est muré en 1654.
En 1134, un nouvel incendie ravage la cathédrale. Les travaux reprennent pourtant. En 1144-1145, le portail royal est édifié dont les statues constituent un chef-d’œuvre de sculpture.
Mais, un troisième incendie éclate en 1194. Tout est alors entièrement détruit, sauf la façade et le portail royal. Au milieu des décombres, on retrouve, intacte, une relique précieuse : le fragment de la chemise de la Vierge. Encore une fois, les travaux reprennent. En moins de 30 ans, sous la conduite d’un homme dont on ignore le nom, le gros œuvre est achevé.
Dès 1220, la nef et le chœur peuvent être utilisés pour les messes.
40 ans plus tard, l’édifice, complètement achevé, est dédié à Maris, patronne de Chartres, en présence de Saint Louis.
La cathédrale de Chartres est bien sûr un lieu de culte mais, elle se veut aussi, comme la plupart des églises médiévales, un catéchisme en images pour les illettrés. Ses statues, ses bas-reliefs, ses 2 600 m² de vitraux décorés offrent un résumé des conceptions théologiques de l’époque.Chartres est un livre de pierre destiné à instruire les pèlerins.
L’église développe une surface de 2 000 m² de vitraux qui sont considérés comme les plus beaux du monde. Ils ont été réalisés dans la première moitié du 13e siècle. Sur les 177 verrières initiales, il en reste aujourd’hui 146. Elles offrent une iconographie presque complète des deux testaments, des travaux et des saisons. Les plus belles pièces sont consacrées à Marie dont notamment la Vierge au sein nu de la nef centrale.
Le décor de la cathédrale présente des particularités étranges pour une église chrétienne. Un peu partout dans l’église, on peut voir des symboles tels que des poissons ou des visages, gravés au burin dans les pierres. Quelques thèmes chrétiens pourtant fondamentaux sont totalement absents. Par exemple, on ne trouve nulle part de représentation de la Crucifixion. Par ailleurs, des thèmes astrologiques sont traités dans le décor de la cathédrale.L’élément le plus énigmatique est certainement le labyrinthe. C’est un dessin incrusté dans le sol de la nef, constitué par onze anneaux de dalles noires qui s’enroulent pour former un parcours de plus de 260 m de long.Ce « chemin » conduit jusqu’au cœur du labyrinthe, jadis marqué par une plaque de cuivre gravée du combat mythique de Thésée et du Minotaure.
(Auteur : Eisbär)
samedi 10 juillet 2010
La bataille de Fort-Carillon, 7 et 8 Juillet 1758
Avec 3200 Français, Indiens et Canadiens, le Marquis de Montcalm bat 16000 soldats anglais et américains à Fort Carillon (ou Ticonderoga). Voyant l'ennemi arriver, Montcalm s'exclama : "Les enfants, la journée sera chaude !" et il enleva sa veste. Les Français combattirent en tricorne mais torse nu.
Après la bataille, un officier composa la chanson suivante :
Je chante des Français
La valeur et la gloire,
Qui toujours, sur l'Anglais,
Remportent la victoire.
Ce sont des héros, tous nos généraux,
Et Montcalm, et Lévis,
Et Montferrat aussi...
Et qui a dit que les Français ne savaient pas se battre ?
(Auteur : Waterman)
Après la bataille, un officier composa la chanson suivante :
Je chante des Français
La valeur et la gloire,
Qui toujours, sur l'Anglais,
Remportent la victoire.
Ce sont des héros, tous nos généraux,
Et Montcalm, et Lévis,
Et Montferrat aussi...
Et qui a dit que les Français ne savaient pas se battre ?
(Auteur : Waterman)
jeudi 8 juillet 2010
Le manuel de la vie sauvage.
Alain Saury : le Manuel de la Vie Sauvage. Ed. Dangles . «Un ouvrage passionnant de 450 pages qui nous fait découvrir et nous enseigne mille et une chose utiles voir indispensables pour nous réconcilier avec la nature.
Source inépuisable de renseignements sur le temps (prévisions, climats, nuages…). Se chauffer (allumer un feu dans n’importe quelles conditions, chauffer son logis, faire son charbon de bois…). Marcher, s’orienter, boire et trouver de l’eau (la filtrer, la stocker, creuser un puits, irriguer, construire une pompe…). Cueillir, identifier et récolter les plantes, conserver les aliments, les différentes formes de chasse, gibiers, et pêcher en mer ou en rivière. Se loger : différents types de construction. Replanter : techniques, compost… Soigner et sauver : plaies, brûlures, entorses, morsures, empoisonnements…»
Source inépuisable de renseignements sur le temps (prévisions, climats, nuages…). Se chauffer (allumer un feu dans n’importe quelles conditions, chauffer son logis, faire son charbon de bois…). Marcher, s’orienter, boire et trouver de l’eau (la filtrer, la stocker, creuser un puits, irriguer, construire une pompe…). Cueillir, identifier et récolter les plantes, conserver les aliments, les différentes formes de chasse, gibiers, et pêcher en mer ou en rivière. Se loger : différents types de construction. Replanter : techniques, compost… Soigner et sauver : plaies, brûlures, entorses, morsures, empoisonnements…»
mercredi 7 juillet 2010
Le culte des pierres d'amour en Bretagne
On a pu croire que le culte des pierres d'amour n'existait plus au XIXe siècle qu'en Basse-Bretagne mais cela tenait seulement à son caractère clandestin, de nos jours certaines pratiques perdures dans la plus grande discrétion...
La partie plane et inclinée d'une pierre dite le Faix du Diable, en Mellé, est usée par toutes les jeunes filles qui depuis des temps immémoriaux, sont venues y chercher l'amour.La trace evidente des sillons de La Roche Écriante en la commune de Montault en est un autre bel exemple.
M.de Montbret, membre de l'Institut, ayant visité en 1820 un dolmen près de Guérande, trouva dans les fentes de cette pierre des flocons de laine de couleur rose liés avec du clinquant. On lui dit dans le pays que ces objets avaient été confiés à la pierre par des jeunes filles, dans l'espoir d'obtenir la faveur d'être mariées dans l'année, et que ces dépôts se faisaient toujours en cachette des curés.
A Roche-Marie, près de Saint-Aubin du Cormier, est une allée couverte où jadis les filles qui étaient amoureuses allaient se frotter, elles avaient ensuite plus de chance pour se marier avec leurs amoureux. En Plouër, non loin du Pont-Hay, et près de la route de Plouër à Pleslin, se trouve la Roche de Lesmon.
Les filles ont été de tout temps s'érusser (se laisser glisser à cul nu) sur la plus haute pierre, qui est un énorme bloc de quartz blanc en forme de pyramide arrondie, d'où l'on a une vue superbe sur toute la vallée de la Rance, on aperçoit même le mont Saint-Michel.Cette roche est bien polie, surtout du côté où l'on s'érusse. On prétend que ce sont les filles de Plouër qui, en se laissant glisser, ont opéré le polissage. Maintenant encore, lorsqu'une fille veut savoir si elle se mariera dans l'année, elle se laisse érusser à cul nu et si elle arrive au bas sans s'écorcher, elle est assurée de trouver bientôt un mari.La partie plane et inclinée d'une pierre dite le Faix du Diable, en Mellé, est usée par toutes les jeunes filles qui depuis des temps immémoriaux, sont venues y chercher l'amour.La trace evidente des sillons de La Roche Écriante en la commune de Montault en est un autre bel exemple.
M.de Montbret, membre de l'Institut, ayant visité en 1820 un dolmen près de Guérande, trouva dans les fentes de cette pierre des flocons de laine de couleur rose liés avec du clinquant. On lui dit dans le pays que ces objets avaient été confiés à la pierre par des jeunes filles, dans l'espoir d'obtenir la faveur d'être mariées dans l'année, et que ces dépôts se faisaient toujours en cachette des curés.
lundi 5 juillet 2010
dimanche 4 juillet 2010
La cathédrale de Cologne, le Kölner dom.
Le Kölner Dom est un des monuments architectoniques les mieux connus d'Allemagne et il est le symbole le plus célèbre de Cologne ; ses deux tours culminent à cent cinquante-sept mètres de hauteur.
Sous l'administration de l'église catholique romaine, elle est le siège de l'archevêché de Cologne et est consacrée aux saints Pierre et Marie. Sa construction débuta au XIIIème siècle et prit, avec des interruptions, plus de six cents ans.Le Kölner Dom a été bâti par ordre de Maternus, le premier évêque chrétien de Cologne, sur un temple romain de base carrée du IVème siècle, connu comme la «cathédrale la plus vieille».
Une seconde église, aussi sur le même emplacement, appelée la «vieille cathédrale», a été achevée en 818; mais elle fût victime d'un incendie le 30 avril 1248.
La cathédrale actuelle a été élevée pour abriter les reliques des trois rois mages, apportées de Milan (Italie) par l'empereur du Saint Empire Romain Fredrick Barbarossa et données à l'Archevêque de Cologne, Rainald de Dassel, en 1164. La pièce la plus remarquable du lieux (qui plus est le plus grand reliquaire du monde occidental) est l'énorme sarcophage doré du XIIIème siècle sensé contenir les restes des rois mages, dont les os et les vêtements ont été découverts avec presque deux mille ans d'ancienneté à l'ouverture de l'urne en 1864. La Gero-Kreuz, près de la sacristie, date d'environ 970. C'est le crucifix le plus grand et le plus ancien au nord des Alpes.
Dans la Chapelle du Sacrement,se trouve la Mailänder Madonna (Madonna de Milan), une sculpture de bois représentant la Vierge et l'Enfant qui date de 1290 approximativement. Dans la Marienkapelle (Chapelle de Sainte Marie) se situe l'autel des saints protecteurs de Cologne, avec un retable de Stephan Lochner. On trouve d'autres chefs-d'œuvre excellents dans la chambre du trésor de la cathédrale.
Le Kölner Dom fût touché quatorze fois pendant les bombardements aériens de la Seconde Guerre Mondiale mais par chance il ne s'est pas effondré. Sa reconstruction partielle fût terminée en 1956. Une réparation d'urgence à la base de la tour nord-ouest, faite avec des briques de mauvaise qualité, est restée visible comme souvenir de la guerre jusqu'à la fin des années quatre-vingt-dix, période où il fût décidé de restituer son aspect original. Il est possible de monter par un escalier en spirale jusqu'à une plate-forme à quelques quatre-vingt-dix-huit mètres de hauteur pour y apprécier une vue panoramique des alentours.
En 1996, la cathédrale a été classée «Patrimoine de l'Humanité» par l'UNESCO.
(Auteur : Eisbär)
Sous l'administration de l'église catholique romaine, elle est le siège de l'archevêché de Cologne et est consacrée aux saints Pierre et Marie. Sa construction débuta au XIIIème siècle et prit, avec des interruptions, plus de six cents ans.Le Kölner Dom a été bâti par ordre de Maternus, le premier évêque chrétien de Cologne, sur un temple romain de base carrée du IVème siècle, connu comme la «cathédrale la plus vieille».
Une seconde église, aussi sur le même emplacement, appelée la «vieille cathédrale», a été achevée en 818; mais elle fût victime d'un incendie le 30 avril 1248.
La cathédrale actuelle a été élevée pour abriter les reliques des trois rois mages, apportées de Milan (Italie) par l'empereur du Saint Empire Romain Fredrick Barbarossa et données à l'Archevêque de Cologne, Rainald de Dassel, en 1164. La pièce la plus remarquable du lieux (qui plus est le plus grand reliquaire du monde occidental) est l'énorme sarcophage doré du XIIIème siècle sensé contenir les restes des rois mages, dont les os et les vêtements ont été découverts avec presque deux mille ans d'ancienneté à l'ouverture de l'urne en 1864. La Gero-Kreuz, près de la sacristie, date d'environ 970. C'est le crucifix le plus grand et le plus ancien au nord des Alpes.
Dans la Chapelle du Sacrement,se trouve la Mailänder Madonna (Madonna de Milan), une sculpture de bois représentant la Vierge et l'Enfant qui date de 1290 approximativement. Dans la Marienkapelle (Chapelle de Sainte Marie) se situe l'autel des saints protecteurs de Cologne, avec un retable de Stephan Lochner. On trouve d'autres chefs-d'œuvre excellents dans la chambre du trésor de la cathédrale.
Le Kölner Dom fût touché quatorze fois pendant les bombardements aériens de la Seconde Guerre Mondiale mais par chance il ne s'est pas effondré. Sa reconstruction partielle fût terminée en 1956. Une réparation d'urgence à la base de la tour nord-ouest, faite avec des briques de mauvaise qualité, est restée visible comme souvenir de la guerre jusqu'à la fin des années quatre-vingt-dix, période où il fût décidé de restituer son aspect original. Il est possible de monter par un escalier en spirale jusqu'à une plate-forme à quelques quatre-vingt-dix-huit mètres de hauteur pour y apprécier une vue panoramique des alentours.
En 1996, la cathédrale a été classée «Patrimoine de l'Humanité» par l'UNESCO.
(Auteur : Eisbär)
jeudi 1 juillet 2010
Les pommes et leurs dérivés éthyliques
La pomme, issue du pommier cultivé Malus communis, a été crée de la main de l'homme par croisement, sélection et surtout par greffage.Son ancêtre sauvage, malus sylvestris, de la famille des rosacées, est originaire du caucase et d'asie mineure. Il est présent sur nos terres depuis la préhistoire et il sert d'ailleurs souvent, tout comme l'aubépine, de porte-greffe.
Des pommes, il y en a des milliers de sorte, de table, à cidre, à cuire.Certaines variétés très anciennes ont disparu peut-être à jamais, d'autres sont sauvegardées par une poignée d'irréductibles passionnés.
Connaissiez-vous la calville d'Oullins, la Museau de chien du Jura, , la Grillot de Montbéliard, la belle de Pontoise, de Dijon, de Saumur, la Museau de porc, la tête de chat?
Ne riez pas, elles pourraient faire rougir une golden, tant parfois leur saveur frôle l'excellence!
Le hic, c'est que beaucoup d'entre elles ne sont pas viables aux yeux des distributeurs et de certains producteurs.
Comment parler de pommes sans parler de cidre?
De cidre fermier bien sûr, le seul, l'unique!
Un petit producteur a pour cela besoin d'au moins deux déclinaisons de goût parmi les trois existantes, et généralement dans la proportion d'une pomme aigre pour deux pommes sucrées ou amères.
Tout cela va jouer sur la fraîcheur, l'agressivité, la charpente, le "cuir", le moelleux ou le degré d'alcool de ce charmant breuvage.
A présent, basculons dans l'excellence!
A partir d'un cidre "faible" (car à peine fermenté) distillé et vieilli en fût de chêne puis en vieux fût, on obtient le CALVADOS!
Et s'il vient de la Vallée d'Auge ou du Domfrontais, c'est encore mieux!
Choisissez-le Hors d'Age, vous serez certains qu'il aura sagement dormi pendant au moins 6 ans.
C'est le mininum de respect qu'il faille avoir à son égard.
(Auteur : Baron des Adrets)
Des pommes, il y en a des milliers de sorte, de table, à cidre, à cuire.Certaines variétés très anciennes ont disparu peut-être à jamais, d'autres sont sauvegardées par une poignée d'irréductibles passionnés.
Connaissiez-vous la calville d'Oullins, la Museau de chien du Jura, , la Grillot de Montbéliard, la belle de Pontoise, de Dijon, de Saumur, la Museau de porc, la tête de chat?
Ne riez pas, elles pourraient faire rougir une golden, tant parfois leur saveur frôle l'excellence!
Le hic, c'est que beaucoup d'entre elles ne sont pas viables aux yeux des distributeurs et de certains producteurs.
Comment parler de pommes sans parler de cidre?
De cidre fermier bien sûr, le seul, l'unique!
Un petit producteur a pour cela besoin d'au moins deux déclinaisons de goût parmi les trois existantes, et généralement dans la proportion d'une pomme aigre pour deux pommes sucrées ou amères.
Tout cela va jouer sur la fraîcheur, l'agressivité, la charpente, le "cuir", le moelleux ou le degré d'alcool de ce charmant breuvage.
A présent, basculons dans l'excellence!
A partir d'un cidre "faible" (car à peine fermenté) distillé et vieilli en fût de chêne puis en vieux fût, on obtient le CALVADOS!
Et s'il vient de la Vallée d'Auge ou du Domfrontais, c'est encore mieux!
Choisissez-le Hors d'Age, vous serez certains qu'il aura sagement dormi pendant au moins 6 ans.
C'est le mininum de respect qu'il faille avoir à son égard.
(Auteur : Baron des Adrets)