La permaculture germe d'une philosophie qui tend a travailler avec la nature, plutôt que contre elle, qui tend a l'observation attentionnée et un geste écologiquement soutenable plutôt qu'un travail qui repose sur une manipulation et un rapport avec la nature dans le court terme.
La permaculture est aussi une manière de voir les plantes et les animaux dans toutes leurs fonctions plutôt que de traiter chaque sphère comme étant un système de production unique. Cette approche systémique, présente des stratégies pour la création d'un système de production de nourriture qui s'adapte précisément aux besoins de chacun et qui a pour but d'être d'une écologie soutenable et d'une intégration intelligente de l'homme au sain de nos écosystèmes.
Personnellement je trouve ça assez "pompeux" de conceptualiser ce qui n'est qu'en fait que du bon sens paysan d'avant la course au productivisme et donc à la monoculture, (faire son poulailler dans le verger, ne pas désherber à tout va, exploiter et profiter des haies naturelles, etc...), mais bon, s'il y faut ça pour inspirer l'élan d'une d'agriculture un peu plus saine, conceptualisons...
C'est ce que l'on nomme une approche holistique que cette permaculture. Ta réflexion est fort juste ; comme il est navrant de voir rejaillir par des voies conceptuelles des principes de bon sens jadis évidents aux yeux de nos aînés.
RépondreSupprimerPrincipes adaptables également en ce qui concerne les consommateurs par l'entremise fort judicieuse de la consommation exclusive des produits dits de "saison".
Heureux de constater que "Racine" reprend du bon pied si j'ose dire !
Dans le genre, Fukuoka avait le mérite de moins donner dans la conceptualisation. Et quelle figure! Joyeux et à mille lieues au dessus de la plupary des representants de la "permaculture". L'esprit pionnier, libre, plutot que des copieurs trop appliqués à suivre une voie pour s'en créer une propre? Bon, c'est toujours preferable aux chimistes du dimanche qui manient le mosanto des la premiere mauvaise herbe.
RépondreSupprimerDans le même genre de simple bon sens paysan, conceptualisé pour rien :
RépondreSupprimer- le "locavorisme" ;
- la "slow food" ;
- la "simplicité volontaire" ;
- la "nourriture bio" (ou comment faire de ce qui était la NORME de tous les peuples européens un luxe...) ;
- et caetera.
Ou comment faire de nos racines paysannes une bonne branlette intellectuelle pour satisfaire les délires "boboïdes" de nombreux de nos compatriotes qui peuvent ainsi déclarer devant assemblée "je mange bio", montrant que EUX, ils respectent, et pas toi, nananère... Bah, oui, cocotte, je mange aussi les fruits et les légumes de mon jardin, depuis que j'ai posé un pied sur cette terre ; et même que ça m'émerveille. Et toi, sais-tu comment poussent les carottes ?
Merci pour cet article, cher Compatriote.