mardi 29 juin 2010

L'Europe des patries charnelles

Parce que le XIXe siècle avait vu la naissance de l’unité italienne et de l’unité allemande, certains le nommèrent un peu hâtivement le siècle des Nations. C’était aller vite en besogne et y voir un prélude à cette Europe des Nations qui fut le grand échec du XX ème siècle.

C’était oublier une des grandes lois de la nature, donc de la politique : les réalités vivantes ne sont jamais semblables et on ne peut appeler, comme aujourd’hui, du même nom de “nation” des entités aussi diverses que l’Espagne ou le Luxembourg, pourtant membres l’une et l’autre à part entière de cette communauté Européenne, qui a décidé de se construire sur les États existants, un peu comme en Afrique qui tient encore compte des frontières coloniales et non des réalités tribales.
Comment inclure dans un ensemble une Allemagne fédérale, bien vivante en ses Länder et une France centralisée, prise dans le corset du jacobinisme ? La plupart des partisans d’une Europe politique ne voyaient pas cette contradiction interne, car ils ne songeaient qu’à l’unification totale du continent.

Mais alors d’où vient l’idée de cette Europe des régions et des peuples ?


La réaction viendra de la base, c’est à dire des militants des “minorités”. L’animateur de Peuples et Frontières le Breton Yann Foueré, né en 1910, qui devait par la suite écrire un superbe livre-manifeste L’Europe aux cent drapeaux (1968) en fut une figure de proue.

C’est au début de l’année 1937 que paraît le premier numéro de la revue Peuples et Frontières, consacré, déjà, au Pays Basque péninsulaire, alors que la Guerre d’Espagne faisait rage et que le franquisme, férocement unitaire, était en train de triompher, alors que s’affrontaient démocraties et fascismes, nationalismes et internationalismes, droites et gauches, naquit un mouvement précurseur.
Il faut lire à ce sujet deux textes essentiels dans Le Français d’Europe. Le premier fut écrit en 1942 et parut en 1943 dans la revue Deutschland-Frankreich. Il s’intitule “France, Angleterre, Allemagne”. Le second, encore plus significatif, fut publié dans la NRF, en mars 1943, sous le titre “Notes sur la Suisse”. On y voit évoqué le mythe d’une Europe en quelques sorte helvétique qui serait celle des peuples et non des nations.

Cette idée de l’Europe des Régions n’est évidemment pas venu de quelque sommet bruxellois ou strasbourgeois mais de la base. Elle est née de militants enracinés dans leur terroir et non pas de fonctionnaires internationaux et technocrates.Le vrai prophète de l’Europe des peuples fut un authentique écrivain. Il s’agit de Saint-Loup. Ancien volontaire du Front de l’Est, qui avait rompu avec l’idée d’une Europe une-et-indivisible à la mode jacobine.

L’imagination fertile de Marc Augier aura beaucoup fait pour que l’idée de l’Europe des Ethnies (ou des Régions ou des Peuples) ait abouti à remplacer chez beaucoup de jeunes, le mot nationaliste par le terme identitaire. Les romans du Cycle des Patries charnelles, comme Nouveaux Cathares pour Montségur ou Plus de pardons pour les Bretons, sont l’œuvre d’un prodigieux éveilleur. Ces récits, où l’imagination transfigure la réalité historique, ne sont pas les témoignages d’une nostalgie du passé mais le fondements d’une vision de l’avenir. Lire le texte intégrale de Jean Mabire

lundi 28 juin 2010

Aristote, communauté ethnique.


Est aussi facteur de sédition l’absence de communauté ethnique tant que les citoyens n’en sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. Car de même qu’une cité ne se forme pas à partir d’une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n’importe quel espace de temps. C’est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions.

dimanche 27 juin 2010

Attention cochon méchant !

samedi 26 juin 2010

La bataille de Fleurus,26 Juin 1794.

Conter Fleurus…
Il y a des lieux comme ça qui attirent les batailles, Fleurus, ça vous dit quelque chose ? Il y eu à cet endroit pas moins de quatre batailles entre 1622 et 1815. Mais, je vais vous parler de LA bataille de Fleurus,la plus connue ; la bataille qui «sauva la révolution française», le 26 Juin 1794. Je ne m’étendrais pas sur la «révolution française» et ses conséquences, mais plus sur le fait que cette bataille fut révolutionnaire et cela, à plus d’un titre. Il est indéniable que l’art de la guerre ne repose pas uniquement sur la bravoure des combattants. Une avancée technologique significative a toujours permis à celui qui la possédait de prendre l’avantage sur son adversaire.


En cette chaude journée du 26 juin (8 messidor an II) les forces en présence sont: pour la jeune république française, 89600 fantassins, 12000 cavaliers et 100 canons commandés par Kleber, Jourdan et Championnet. Et pour la coalition (Autriche, Pays-Bas, Grande Bretagne et l’Electorat de Hanovre), Frédéric de Saxe-Cobourg & Johann von Beaulieu sont à la tête de 52000 hommes de troupe, 18000 cavaliers et 111 pièces d’artillerie.

Je passerais sur les différentes manœuvres des belligérants, attaques, débordements, retraites, mais pour que vous puissiez visualiser la bataille, les coalisés sont organisés en cinq colonnes et frappent simultanément les forces françaises déployées en arc de cercle autour de Charleroi et appuyées à ses deux extrémités sur la Sambre. La bataille eut lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et par endroit, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu. Ces cinq colonnes d'attaque semblent d'abord l'emporter contre les lignes françaises et leur infligent de très lourdes pertes. Mais l'armée française, plus importante, parvient à résister et à contre-attaquer.

Mais en quoi, cette bataille fut elle révolutionnaire? Il y eut 5000 morts ou blessés du côté français et presque 2220 du côté coalisé! Donc, rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous?
Et bien si, il y eut quelque chose de vraiment nouveau sous le soleil, ou du moins dans le ciel.


En quatre mois, le premier aérostat militaire, l’Entreprenant, est construit. (Enveloppe de soie recouverte d’un vernis, d’une capacité de 523 m3 et muni d’une nacelle pouvant emporter deux officiers). Cette innovation survient dix ans après le premier envol d'êtres humains à bord d'une montgolfière. Le 2 avril 1794, voit la création de la première compagnie d’aérostier, placée sous le commandement de Coutelle, et une deuxième compagnie est créée le 23 juin de la même année, devant les succès remportés lors des ascensions. 

 
Le ballon de Fleurus est un ballon captif gonflé à l'hydrogène et dénommé «Charlière», d'après le nom de son inventeur. Cette bataille du 26 juin 1794 voit donc la première utilisation militaire d'un ballon d'observation. Le capitaine Coutelle peut ainsi observer le dispositif des coalisés, rendre compte et donner un avantage indéniable aux troupes françaises. L’autre avantage du ballon fut d’ordre psychologique puisqu’il réussit à effrayer l’adversaire.

De la guerre psychologique et du renseignement, une guerre moderne en quelque sorte.

Et qui a dit que les Français ne savaient pas se battre?

(Auteur, Waterman)


vendredi 25 juin 2010

Georges Cadoudal, figure emblématique de la chouannerie.


Georges Cadoudal (1771-1804), est une figure emblématique de la chouannerie. Son nom est aussi synonyme en Bretagne de la résistance, jusqu’au martyre, au jacobinisme parisien.
Au bout de dix années de guérilla contre les armées de la république, Cadoudal refuse de se rendre au Premier Consul qui lui propose un commandement dans l’ouest au grade de général et une rente confortable. Arrêté et condamné à mort, il refuse encore, farouchement et par principe, toute idée de demande de grâce, alors que tout laisse à penser que Bonaparte était plutôt demandeur en la matière. Au conseiller d’Etat Réal, qui lui propose avec insistance de signer ce recours en grâce,Georges répond :

"Me promettez-vous une plus belle occasion de mourir ?"

Cadoudal est guillotiné le 25 juin 1804. Le chef des condamnés demande à déroger à la règle voulant que le chef de bande soit exécuté en dernier afin que ses compagnons ne puissent douter de son engagement et penser qu’il pourrait accepter une grâce de dernière minute.

mercredi 23 juin 2010

Les Lansquenets

lundi 21 juin 2010

Litha : le solstice d'été celtique.


La nature a l'apogée de sa force, la terre toute entière nage dans la fertilité des Dieux. Litha célèbre le soleil à son zénith, mais rappelle le combat entre le Dieu du Chêne (Dieu de l’année qui croît) et le Dieu du Houx (Dieu de l’année qui décroît), car à cette période les jours commencent a raccourcirent.

Assimilé dans quelques traditions à Beltane, ce sabbat est l’objet de rituels qui ont beaucoup de points communs avec la fête de Mai. On allume de grands feux de joie, on danse et on fait passer les troupeaux de bétail entre deux feux pour favoriser la fertilité des animaux, Litha représente aussi l’amour, la purification, la santé, la protection et l'abondance portés par la chaleur et la lumière de l’été qui commence.

Symboles et correspondances :

Déités celtiques : Brigit, Dana, Etain, Epona, Macha.
Animaux : Bétail, chevaux, rouge-gorge.
Arbres : Chêne, pin, sureau
Plantes : Armoise, millepertuis, verveine, rose, lys, lavande, lierre, fougère, camomille, chèvrefeuille, thym, œillet, marguerite, gui, tournesol.
Pierres et métaux :Aventurine, jade, agate, mercure, lapis-azuli. 
Nourriture : Fruits et légumes de saison, hydromel, bière, gâteau au miel, fromages, vin rouge, pain de seigle.

samedi 19 juin 2010

Bataille du Mont Saint Michel.


Nous connaissons tous la guerre de Cent Ans, et dans notre imaginaire collectif, ce conflit se déroula exclusivement sur terre. Nenni, il y eut aussi de furieux combats sur mer.Nous sommes le 16 juin 1425, la Normandie est anglaise, seul le mont St Michel s’obstine à ne pas capituler. En 1424, les anglais tentèrent de bloquer le Mont par la mer. En effet, la voie terrestre était gardée par deux bastilles Tombelaine – un ilot- et Ardevon, construit sur le bord de mer. Cela déclencha l’intervention des Malouins chargés de ravitailler la place assiégée.Une escadre anglaise de 20 navires fut donc organisée, avec 800 hommes à bord. Elle arrive au havre de Régreville le 8 mai. A ceux-là, il faut rajouter les 100 hommes d’arme et les 300 archers déjà en place dans les bastions.


Les Malouins inquiets de voir le renforcement du siège du Mont St Michel; armèrent une flottille de divers navires. A leur tête, Briant de Chateaubriand, seigneur de Beaufort. Le 16 juin, les Malouins attaquent la flotte anglaise. Le combat fut féroce. Les batailles navales de l’époque avaient le même déroulement que les manœuvres terrestres … On appliquait une méthode éprouvée : Abordage de masse et corps à corps! Finalement, après un sanglant combat, les Français s’emparèrent de plusieurs navires anglais et les autres prirent la fuite, laissant ainsi le Mont débloqué du côté mer et plus facile à ravitailler.
Toutefois, les godons conservèrent les deux bastilles qui bloquaient l’accès terrestre, sans jamais arriver à couper totalement les lignes logistique sur la façade maritime.Grâce à cette victoire, le Mont St Michel continua à être ravitaillé jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans.
Et qui a dit que les Français ne savaient pas se battre ?
(Auteur, Waterman)

L'abbaye du Mont Saint Michel

En l'an 709, un évêque d'Avranches, Saint AUBERT, poussé par une inspiration de Dieu, décide de construire une chapelle et d'établir des prêtres pour prier l'Archange Saint MICHEL sur un rocher désert appelé : le mont "Tombe".Près de trois cents ans plus tard, en 966, des moines bénédictins s'y installent. Ils réaménagent les logis existants pour en faire un monastère qui sera, très vite, trop petit. Aux environs de l'an 1020, la communauté décide de modifier de fond en comble ce qui existe et de construire une immense église sur le sommet du rocher, destinée à accueillir les nombreux pélerins. Les batiments conventuels s'étageant tout autour. Au XIIIème siècle, de nouvelles constructions s'édifient au Nord, six salles magnifiques qui seront immédiatement dénommées : LA MERVEILLE. On est alors à l'apogée des pèlerinages qui font du Mont l'un des lieux les plus célèbres de toute la Chrétienté.
A la suite de l'écroulement du choeur roman en 1424, on édifie à partir de 1490, un nouveau choeur gothique flamboyant qui donne à l'église abbatiale cet aspect tellement original. En 1791 les moines sont chassés par la Révolution et l'Abbaye est transformée en prison. Elle le restera jusqu'en 1864.
En 1874, l'Abbaye est confiée au service des "Beaux-Arts" afin d'être restaurée. 
 
En 1886 l'église paroissiale placée sous le patronage de Saint Pierre devient le sanctuaire officiel du pèlerinage à Saint-Michel. Elle l'est toujours aujourd'hui.
En 1966, pour les fêtes du millénaire monastique, une communauté provisoire de bénédictins se réinstalle dans l'Abbaye pour quelques mois. En 1969, une nouvelle communauté permanente de frères et de soeurs vivants selon la règle de Saint-Benoît, fait renaître la vie monastique au Mont-Saint-Michel. Depuis le 24 juin 2001, à la demande de Mgr Jacques FIHEY, évêque de Coutance et Avranches, les Fraternités monastiques de Jérusalem, deux communautés de moines et de moniales, y assurent de nouveau la louange quotidienne et l' accueil monastique, vivant dans l'Abbaye, qui reste propriété de l'Etat et est gérée par le Centre National des Monuments Historiques et des Sites (Monum). 
(Auteur,Eisbär)

jeudi 17 juin 2010

Histoire du saucisson sec.

On ignore qui du gaulois ou du romain l'a inventé le premier. Toutefois on suppose que les romains, de part leur savoir-faire en salaison, terrines et pâtés y soient pour quelque chose. Et c'est qu'ils les aimaient ces porcs sauvages gaulois, nourris de phaines, de glands et d'autres akènes.Sa chair si goûteuse était prisée et recherchée dans tout l'empire romain.Et cela fait bien 2000 ans que dans nos contrées, on déguste cette joyeuse rondelle de cochon salé.On ignore de quel mot latin exact vient "saucisson":Est-ce  salsare, salsiusculus, salsicius...?

Laissons-les linguistes s'entre déchirer et penchons-nous sur ce qui nous importe.
Un saucisson c'est à peu près 75% de chair maigre et 25% de gras, provenant d'une "coche" ou d'un porc charcutier.La farce est coupée gros au couteau ou hachée de gros à moyen au hachoir à viande, plus rarement fin pour certaines spécialités. Puis elle est salée à raison de 25 à 35g au kilo, selon la taille finale du produit (et éventuellement de sucre ou de dextrose de blé).Et toujours bien poivrée, au moulin et par baies entières.Puis parfois quantité d'aromates et d'épices selon la localité, la recette ou l'imagination débridée du charcutier. Ensuite la farce repose et est ensemencée de ferments, puis embossée dans un caecum, un intestin grêle ou un chaudin selon la variété. Un saucisson sèche de 1 à 3 mois en moyenne selon son gabarit aux alentours de 14°C, et peut être aussi légèrement fumé.

La "Fleur" du saucisson aide à la maturation et protège notre bien aimé. C'est elle qui enlace notre saucisson et lui donne une quasi odeur de champignon et cet aspect tantôt poudreux, tantôt fleuri. Elle peut être naturelle, suite à l'adjonction de ferments, ou de poudre de charbon de bois, de poudre de marbre. Il en existe même trempés dans la lie de vin. Nombreuses sont les variétés de "saucifflard", de l'ardèchois aux Alpes, de la Corse au jura, du Sud-Ouest au ch'nord...Nos régions fourmillent de déclinaisons de formes et de goûts. J'aurais pu vous en citer, mais ils sont nombreux et chacun mériterait que l'on s'y attarde.En ballade ou en vacances, si vous passez près d'un bon charcutier ou d'une petite salaison, n'hésitez pas à franchir sa porte et à le faire travailler. Rien à voir avec ceux des grandes surfaces et de plus, c'est un vrai acte citoyen!

(Auteur : Baron des Adrets)

mercredi 16 juin 2010

Apéro géant Saucisson et pinard à La Goutte d'Or !

mardi 15 juin 2010

Bataille de Bir-hakeim

11 juin 1942
A Bir-hakeim, la 1ère Brigade des FFL contient des troupes allemandes et italiennes en supériorité numérique écrasante pour permettre aux britanniques de se replier en bon ordre. Koenig rejette tous les ultimatums de Rommel jusqu'à ce que les Anglais demandent aux Français de se retirer. L'objectif est atteint : la 8e Armée de Montgomery a pu se retirer sans perte.


Quand Lutz Koch fit son rapport à Berlin, Hitler se mit en rage : "Vous entendez, Messieurs, ce que raconte Koch ? C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats d'Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde, comme à Bir-Hakeim." 

(Auteur : Waterman)

lundi 14 juin 2010

L'équipe de France de football il y a 50 ans.

samedi 12 juin 2010

La Gaule, une réalité de civilisation au sein du monde celtique.

C’est au IIIème siècle av. J.-C. que se forment en Gaule la plupart des grandes entités ethniques, dont nous connaissons encore les noms, comme les Eduens, les Allobroges ou les Arvernes. Les petites communautés locales qui composaient jusque là la Gaule se fédèrent alors en de plus vastes ensembles, probablement sous la direction d’une élite guerrière celtique.C’est le moment aussi où se forment les grands peuples belges du nord de la Gaule qui mènent une politique d’expansion vers la Seine, poussant les autres peuples gaulois à s’organiser et à se fédérer.



La langue des Gaulois est bien sûr de type celtique, mais comme tous les outils de communication, elle évolue et reflète peu à peu la réalité des contacts humains privilégiés d'entre Garonne et Rhin. La découverte et la diffusion de l’écriture se fait, au contact des Grecs de Marseille et des commerçants Romains, elle devient alors d'usage courant pour la comptabilité, les marques de propriété, mais il n'existe cependant pas de littérature écrite.

Au IIème siècle, apparaissent sans doute des institutions permanentes au sein de chaque peuple gaulois (assemblées, rois, magistrats), ce qui a conduit les Romains à assimiler ces peuples à des cités-Etat de type méditerranéen (ciuitates). L'existence de la Gaule comme entité cohérente se manifeste aussi par un début de fédération à l’échelle du pays, sur les plans religieux et juridique, s'étaient dégagées des normes communes et mêmes des lois communes, comme le montre l’existence de l’assemblée des Carnutes (région de Chartres) où les druides se réunissaient chaque année.

Les peuples gaulois n'ont pas d’unité politique et militaire centralisée, mais une conscience de civilisation enracinée ainsi il existe à partir du IIème siècle de grands empires fédérés autour des peuples les plus puissants, le principal est l’empire arverne.